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Au Burundi, chacun campe sur ses positions

Eric Topona, Kossivi Tiassou17 novembre 2015

Pour mettre un terme à la violence au Burundi, l'ONU, l'UA et d'autres partenaires pressent le gouvernement d'organiser un dialogue avec les opposants à l´étranger. Seulement à Bujumbura, rétorque le pouvoir burundais.

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Burundi Gewalt und Proteste
Image : Reuters/G. Tomasevic

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Organiser le dialogue inter-burundais au Burundi? Pour le CNDD-FDD au pouvoir et les partis politiques, qui lui sont proches, c'est une une occasion de réaffirmer la souveraineté du Burundi. Au contraire, le sénateur Sylvestre Ntibantunganya appelle Pierre Nkurunziza et son gouvernement à avoir du courage politique, en acceptant de discuter de l'avenir du pays sur un terrain neutre. Écoutez les explications d'Eric Topona en cliquant sur le lien ou l'image.

L'Union européenne a indiqué lundi qu'elle envisageait de nouvelles sanctions contre des responsables Burundais, impliqués dans les violences. Dans un communiqué, l'UE dit "se réserver la possibilité d'adopter de nouvelles mesures restrictives ciblées à l'encontre de ceux dont l'action ou le discours auraient conduit ou conduiraient à des actes de violence et de répression, à de graves violations des droits de l'Homme, et/ou entraveraient la recherche d'une solution politique".

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On estime à plus de 200 000 le nombre de Burundais ayant fui leur pays. Et notamment vers la Tanzanie. Kossivi Tiassou s'est rendu dans le camp de réfugiés de Nyarugusu, le troisième camp le plus peuplé au monde. Il nous dresse le portrait d’un refugié burundais, à écouter ci-dessus.