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Au Togo, la situation sociale des femmes s'améliore

Noël Tadégnon
8 mars 2018

Au Togo, les femmes sont plus nombreuses à occuper des postes de décision. Mais alors que le monde célèbre la journée internationale des femmes, il reste du chemin à parcourir.

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Les femmes togolaises ont souvent pris les devant dans certains combats politiques ou sociétaux.
Les femmes togolaises ont souvent pris les devant dans certains combats politiques ou sociétaux.Image : Reuters

"Il faut arracher la jouissance des droits" - Claire Quenum

Alors que la monde célèbre la journée internationale de la femme, le constat quant à l'implication de celles-ci dans les postes à responsabilité est souvent amer. Il reste cependant des entreprises, des associations, des pays où les choses changent progressivement. C'est le cas du Togo par exemple. Sur place la condition féminine connait une évolution et de plus en plus de femmes occupent des postes de décisions.

Une situation aluée par Sophie Akpama. "Si on compare la situation actuelle à celle d'il y a quelaues décennies, on peut dire que la situation a beaucoup évoluée", explique cette membre du GF2D , le groupe de réflexion et d'action Femme Démocratie et Développement. "Les ONG font un gros travail de sensbilisation et le gouvernement y a mis du sien, avec l'école primaire gratuite par exemple", salue Sophie Akpama. "Du coup, les mentalités évoluent et dans toutes les familles les jeunes filles sont poussées à aller de l'avant."

"La lutte continue"

Burundi Mädchen schreibt auf Tafel
Image : picture alliance/dpa-Zentralbild/T. Schulze

Il reste cependant beaucoup de progrès à faire, confie Claire Quenum de la branche togolaise de Women in Law and Development in Africa WILDAF, qui concède qu'elle "n'aime pas trop le féminisme". "C'est le mot que je n'aime pas, bien sûr que le féminisme est important, il a été utile, mais je suis très attachée à l'égalité entre hommes et femmes", explique-t-elle. Selon elle, il faut désormais libérer la parole sur les questions de droits et de justice social. "Il faut que les femmes connaissent leurs droits, et ça passe pas l'éducation, en premier lieu dans la famille". "La lutte continue !", conclut-elle.