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Bientôt des Casques bleus en Centrafrique ?

Carole Assignon19 novembre 2013

L'envoi de 6.000 Casques bleus en Centrafrique, c'est l'une des propositions du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon au Conseil de sécurité. Objectif : rétablir la sécurité dans le pays où la situation se dégrade.

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Les Casques bleus de l'ONU sont présents en Afrique comme ici en RDC
Les Casques bleus de l'ONU sont présents en Afrique comme ici en RDCImage : Junior D. Kannah/AFP/Getty Images

Ban Ki-moon se base sur un rapport d'une mission d'évaluation de l'ONU menée du 27 octobre au 8 novembre. Un rapport qui confirme que la situation sécuritaire en Centrafrique est alarmante. Le secrétaire général de l'ONU, qui l'a présenté, a expliqué que les affrontements entre ex-rebelles Séléka et les milices risquent de dégénérer en conflit religieux et ethnique. Dans la capitale Bangui, des vols à main armée et des agressions sont toujours signalés, un magistrat a même été tué le week-end dernier.

Envoi de casques bleus envisagé

Ban Ki-moon propose entre autres la mise en place d'une opération de maintien de la paix. Mais il faudra que les Centrafricains attendent au moins six mois pour voir cette éventuelle opération se mettre en place. En attendant, la situation en Centrafrique continue de se dégrader. « Il y a tous les jours des exactions », souligne Gervais Lakosso, le coordinateur du groupe de travail de la société civile centrafricaine. Il dénonce l'absence de l'autorité de l'État. « Aujourd'hui en Centrafrique, il est clair que le régime est incapable de maintenir l'ordre. »

Un soldat de la MICOPAX, la force de stabilisation déployée en Centrafrique, lors d'un contrôle à un check-point près de Bangui
Un soldat de la MICOPAX, la force de stabilisation déployée en Centrafrique, lors d'un contrôle à un check-point près de BanguiImage : ISSOUF SANOGO/AFP/Getty Images

Vers un renforcement de la MISCA

Parmi les options proposées il y a le soutien logistique à la Misca, la force africaine. Les Africains souhaitent en effet gérer la crise centrafricaine à leur niveau avant d'envisager une aide extérieure. Mais des interrogations demeurent quant à la capacité de la Misca, même renforcée, à être efficace.