Bruxelles diffère la crise avec Ankara
9 novembre 2006Publicité
Le rapport annuel sur les progrès réalisés par la Turquie dans le cadre de ses négociations d’adhésion avec l’Union : C'est le dossier unique de notre émission.
Dans ce rapport, Bruxelles a souligné le retard des réformes qui doivent être engagées par Ankara, notamment en matière de liberté d'expression. Elle a aussi réclamé qu’Ankara respecte ses engagements vis à vis de Chypre en acceptant d’ouvrir ses ports et aéroports aux avions et navires de la partie chypriote grecque. La Commission n’a pour l’instant pas demandé de suspendre les négociations d’adhésion mais elle a réclamé qu’une solution soit trouvée sur le dossier chypriote d’ici le prochain sommet européen des 14 et 15 décembre.
Dans cette émission:
- Depuis Bruxelles, le point sur le contenu du rapport avec Clarisse Serignat
- A Istanbul, Delphine Nerbollier nous explique comment le gouvernement turc doit composer avec une opinion publique largement hostile à toute concession vis à vis de Chypre. Mais Ankara pourrait offrir une solution de compromis en dernière minute.
- Dans une interview, Sylvie Goulard, chercheuse au Ceri-Schiences-Po, explique pourquoi elle ne croit pas au risque d’une rupture des négociations. Pour elle, chaque partie cherche à gagner du temps pour permettre à la présidence finlandaise de trouver un compromis avec Ankara sur la question de Chypre.
- A Athènes, Angélique Kourounis détaille la position du gouvernement grec, partagé entre une fidélité de moins en moins réelle vis à vis des Chypriotes grecs et l’intérêt pour ce pays de conserver de bonnes relations avec son voisin turc.
Publicité