1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Calme précaire au Togo ce vendredi

20 octobre 2017

Un calme précaire a régné ce vendredi à Lomé au Togo. Mais la situation reste tendue, notamment à Sokodé. Jean Degli, avocat et président du mouvement, "Bâtir le Togo" plaide pour une médiation.

https://p.dw.com/p/2mGtf
Togo Protest #Faure Must Go
Image : Getty Images/AFP/P. U. Ekpei

"Sans médiation nous allons vers le pire au Togo"

Mise à jour samedi 21 octobre 2017 : Un homme est mort a Sokodé ce samedi après avoir été tabassé par des "hommes en uniforme", selon l'Agence France Presse. "La ville est en état de siège et tout est fermé", selon des temoins sur place, cités par l'agence. A Lomé la situation serait plus calme mais 16 manifestant ont été condamnés. 

 

Pas de manifestations, pas de violence. Un calme précaire a régné ce vendredi à Lomé. Après quatre jours de graves violences entre manifestants et forces de l'ordre, la vie a repris dans la capitale togolaise. Ces derniers jours au moins trois personnes étaient mortes à Lomé après des heurts avec la Police lors des manifestations demandant le retour à la consitution de 1992 et le départ du président Faure Gnassingbé. 44 autres avaient été blessés. Des chiffres fournis par l'opposition mais démentis par le gouvernement. 

 

Abroger la loi constitutionnelle de 2002

Togo Protest gegen die Regierung
Image : picture alliance/dpa/AA/A. Logo

Plus au nord, notamment à Sokodé, la situation restait tendue ce vendredi. Sokodé ressemblait à une ville fantôme selon des témoins. Alors comment sortir de cette crise politique qui dure et se fait de plus en plus violente ? "Revenir à la consitution de 1992 , comme le demande l'opposition, est possible, mais ça ne se fera pas", estime Jean Degli, avocat et président du mouvement, "Bâtir le Togo". Il a participé à la rédaction de la constitution conflictuelle. 

Pour Jean Degli, il serait cependant possible de satisfaire une partie des demandes des manifestants, sans pour autant revenir à la constitution de 1992. "On pourrait par exemple abbroger la loi constitutionnelle de 2002", estime-t-il. Pour lui le retour seulement de "certains fondamentaux de 1992 seraient suffisants" mais "les gens se seraient "braqués". 

Vous pouvez écouter son interview en intégralité en cliquant sur l'image ci-dessus.