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CAN 2017: Les Etalons défient les Pharaons

1 février 2017

Finalistes en 2013, les Etalons tiennent absolument à renouveler l'expérience, voire faire mieux. Ce ne sera pas facile face à des Egyptiens qui n'ont pas encore encaissé de but dans cette compétition.

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Afrika cup 2017 Burkina-Faso - Guinea-Bissau
Image : Getty Images/AFP/K. Desouki

Les Etalons sont au galop, ils sont lancés et rien ne peut les arrêter. Il suffit de voir leur quart de finale parfaitement négocié face à la Tunisie, remporté sur le score de 2-0. Une performance convaincante, qui donne envie à certains fans d'y croire ce soir. C'est le cas de la mascotte burkinabè Hamadou Soré:

"Je suis convaincu que nous allons battre les Egyptiens également. Nous prions pour ça jour et nuit - le Burkina va gagner."

Une équipe solide

Il faut dire que jusqu'à présent, les Etalons ont montré de très belles choses. Les Burkinabés ne possèdent peut-être pas les meilleures individualités du continent, ils dégagent une force collective très impressionnante, avec un leader à chaque ligne : Bakary Koné en défense, Charles Kaboré au milieu notamment. Et devant, c'est pour le moment Préjuce Nakoulma qui fait la différence avec ses deux buts inscrits dans la compétition. C'est bien sur cette force collective que le sélectionneur Paulo Duarte compte s'appuyer pour espérer aller plus haut encore :

"C'est une demi-finale. C'est spécial pour moi, c'est vrai, mais le plus important ici, ce ne sont pas les individualités - que ce soit du côté des joueurs ou du coach. Le plus important ici, c'est que le Burkina est en demi-finales, une fois de plus, et qu'il y a une chance de se qualifier pour la finale. C'est le principal objectif, c'est notre grande mission. Le collectif prime sur les individualités."

La pyramide égyptienne

Seulement en face, il y a aussi une des plus grosses forces collectives du continent: l'Egypte, la reine de l'Afrique, avec ses sept couronnes continentales, dont trois remportées entre 2006 et 2010, et de retour sur la scène continentale après sept ans d'absence. De cette génération qui a dominé sans partage, ils ne sont plus que trois joueurs à faire partie de l'aventure : les défenseurs Ahmed Fathi et Mohamed Abdel Shafy, sans oublier l'incontournable gardien Essam El Hadary, 44 ans au compteur, et quadruple champion d'Afrique, qui n'a toujours pas encaissé de but dans ce tournoi et qui fera tout pour soulever un cinquième trophée continental dimanche prochain. Le gardien fera parler son expérience, lui qui n'hésite pas à prodiguer de soigneux conseils à ses cadets :

"C'est une nouvelle génération. Les joueurs sont jeunes, et n'ont pas encore gagné de Coupe d'Afrique des Nations. Parfois, je leur parle de nos succès passés, et de la manière dont nous avons remporté tou s ces trophées. C'est mon devoir de faire ça. Et eux aussi ont la volonté de soulever la coupe - et donc de battre le Burkina Faso".

Burkina Faso-Egypte, c'est ce soir, donc, à partir de 19h en temps universel.

 Ali Farhat, Redakteur DW Afrique
Ali Farhat Journaliste au programme francophone de la Deutsche Wellederpariser