1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Cauchemar logistique aux Philippines

Marie-Ange Pioerron13 novembre 2013

La situation aux Philippines après le passage du typhon Haiyan continue de retenir l'intérêt des journaux.

https://p.dw.com/p/1AGPj
A Tacoblan dans le centre du pays
A Tacoblan dans le centre du paysImage : Reuters

se révèle peu à peu, note la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Les secouristes sont engagés dans une course contre la montre. La prochaine tempête menace déjà. Le pays a besoin de l'aide internationale. Le gouvernement allemand a promis 1,5 million d'euros, à la lumière des dégâts c'est terriblement peu.

Condamnés à attendre l'aide, titre die tageszeitung au-dessus de la photo d'une survivante, allongée sur un canapé dans les ruines de sa maison. L'aide n'arrive que très lentement dans les zones dévastées, car les infrastructures sont détruites.

Combien de victimes ? Difficile d'avancer un chiffre précis, estime la Süddeutsche Zeitung. Une chose est sûre : selon les Nations unies plus de 11 millions de personnes souffrent des conséquences du typhon, 40 % des victimes sont des enfants.

Le président Aquino lors d'élections législatives en mai 2013
Le président Aquino lors d'élections législatives en mai 2013Image : Reuters/Malacanang Presidential Palace

La Frankfurter Allgemeine Zeitung brosse aussi le portrait du président philippin Benigno Aquino, le troisième du nom. Son père, rappelle la FAZ, fut condamné à mort par contumace sous Marcos puis assassiné à son retour d'exil. Sa mère Corazon Aquino devint présidente en 1986. Les Aquino, précise le journal, sont parmi les grandes familles politiques du pays. Mais ils échappent à l'un des pires maux de la politique philippine : la corruption.

Le représentant du gouvernement philippin à la conférence de Varsovie sur le climat s'est mis en grève de la faim jusqu'à la fin du sommet car, a-t-il déclaré en pleurs, "il faut en finir avec les cyclones, arrêtons de parler, agissons". Mais le quotidien Die Welt ne croit pas que la réunion de Varsovie puisse déboucher sur une décision efficace, moins parce que ce "cirque sur le climat", écrit die Welt, tourne en rond depuis des années, mais plutôt parce qu'un accord sur la réduction des émissions de CO² ne pourrait protéger aucun archipel tropical des effets dévastateurs des cyclones, leur impact étant encore accentué par le déboisement.