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C'est un Allemand qui a inventé l'automobile

Anne-Julie Martin26 février 2009

Au menu : le premier discours de Barack Obama devant les deux chambres du Congrès, l'"exil" de Richard Williamson et la langue kurde en Turquie.

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Barack Obama devant le CongrèsImage : AP

Le discours d'Obama ne s'adressait pas en premier lieu aux sénateurs et aux députés, mais au peuple, estime la Süddeutsche Zeitung. Récession, crise immobilière, système éducatif, système de santé, indépendance énergétique : en pleine crise, le président a annoncé vouloir aborder tous les problèmes du pays à la fois. Il a cherché un chemin entre réalisme et optimisme. Mais, selon la SZ, le premier mois de son mandat a été effrayant sur le plan économique. Ses propositions ont été très contestées. Comme Kennedy, Reagan, et surtout Franklin Roosevelt, Obama agit par ses discours sur le moral de la nation. Mais le capital-confiance s'épuisera tôt ou tard.


Karl Benz  Porträtfoto
Karl Benz (1844-1929)Image : picture-alliance/dpa

La Frankfurter Allgemeine Zeitung reconnait pour sa part que ce que le chef d'Etat a entrepris pour l'instant afin de redresser le secteur financier américain a eu peu d'effet. Mais s'il y en a un qui peut donner du courage à son peuple, c'est bien lui. Au final c'est là son rôle politique, pour ne pas dire sa mission historique. Et puis le journal se permet également une petite rectification. Dans son discours, Obama a déclaré : « le pays qui a inventé l'automobile ne peut pas l'abandonner ». Mais la FAZ nous rappelle que ce n'est pas un Américain qui a inventé la voiture, mais bien un Allemand : Karl Benz, en 1885, on peut voir sa photo en Une.


Holocaustleugner zurück in England
Richard Williamson à son arriée à LondresImage : AP

Die Welt s'intéresse au cas de Richard Williamson. L'évêque a regagné hier son pays natal, la Grande-Bretagne, après avoir été prié de quitter l'Argentine en raison de ses thèses négationnistes. En Grande-Bretagne, la négation de l'Holocauste n'est pas punissable, explique le quotidien. Le pays, qui n'a pas connu d'épisode meurtrier comme l'Allemagne, se réclame de sa tradition d'une liberté d'opinion radicale. Cependant qu'en est-il lorsqu'il s'agit de l'islam ? Ce mois-ci, le député parlementaire néerlandais Gerrt Wilders, virulent critique de la religion en question, s'est vu refusé l'entrée sur le territoire britannique, parce qu'il représenterait « un danger pour la sécurité nationale ».


Türkisches Parlament in Ankara
Au parlement turque, l'utilisation de la langue turque est interditeImage : AP

Direction la Turquie enfin, où un député a défié la loi en prononçant un discours en kurde au parlement. Un acte qui a provoqué la controverse. La Tageszeitung observe toutefois que l'émancipation de la langue-indoeuropéenne est en marche dans le pays. Depuis janvier, la télévision nationale a lancé une chaine qui diffuse en kurde 24 heures sur 24. Le Premier ministre, Recept Tayyip Erdogan, en pleine campagne, prononce toujours quelques phrases en kurde dans les régions concernées. Et les chanteurs kurdes passent régulièrement à la télévision.