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Chute du Mur à Berlin, vent de liberté à l'Est

Elisabeth Cadot/Anne Le Touzé12 novembre 2009

En Roumanie cet évènement a été ressenti comme une bouffée d'air frais. En Lituanie, la marche vers la liberté déjà entamée, a été accélérée.

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A Romanian marcher flies a specific Romanian Revolution flag, of which the former communist symbol was cut out, during a silent march through downtown Timisoara (some 400 kilometers north-west of the capital Bucharest) to commemorate the 10th anniversary of the Romanian Revolution on Thursday, 16 December 1999. About 100 revolutionaries marched from he protestant priest Laszlo Tokes' house to the Orthodox Cathedral in order to commemorate those who died in the fight for democracy on December 16th and 17th, 1989.
Marche souvenir de la révolution à Timisoara le 16 décembre. Le symbole du communisme a été découpé.Image : picture alliance / dpa

Lorsque le mur de Berlin s'ouvre, la Roumanie, petit pays à l'est de l'Europe est encore sous le joug d'un dictateur à la poigne de fer, Nicolas Ceaucescu et de sa redoutable police secrète, la Securitate. La chute du Mur à Berlin a-t-elle effacé la peur que ressentaient les citoyens roumains ? Marcel Tolcea aujourd'hui directeur du Musée d'Art de la ville de Timisoara répond dans cette édition.

Vytautas Landsbergis
Vytautas Landsbergis, le premier président de la Lituanie libreImage : AP

Des élections libres

En réalité le bloc soviétique était déjà secoué par plusieurs mouvements réclamant l'indépendance. En Lituanie, par exemple, à l'automne 1989, le pays se préparait à ses premières élections libres. Je vous propose un regard sur la chute du mur de Berlin avec Vytautas Landsbergis, le premier président de la Lituanie indépendante. Reportage de Marielle Vitureau à Vilnius.

Quel visage pour l'europe?

C'est le 19 novembre prochain que les Européens connaitront le nom du futur M. ou Mme Europe, - pour Madame cela semble malheureusement improbable,- bref celui qui sera le président du Conseil de l'union européenne et lui donnera son visage. Il pourra enfin répondre à la boutade de Henry Kissinger : « l'Europe, quel interlocuteur ? Quel numéro de téléphone ? » Une boutade qui remonte d'ailleurs aux années 70. En attendant les Etats membres se livrent à des marchandages pour les différends postes à pourvoir dont celui de chef de la diplomatie européenne. Nous avons demandé à l'eurodéputée Sylvie Goulard si cela ne ternissait pas un peu plus l'image de l'Europe auprès des citoyens. Ecoutez sa réponse.

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Sylvie Goulard eurodéputée regrette le manque de femmes au sommet de l'Europe.Image : DW-TV