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Crise financière : le spectre du scénario catastrophe

2 mai 2008

La crise financière touche en premier lieu les grandes banques européennes. Mais si celles-ci réduisent leurs crédits, le risque d'une réaction en chaine n'est pas à écarter

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Le renflouement de la Deutsche Industriebank a déjà coûté plus d'un milliard d'euros au contribuable allemand
Le renflouement de la Deutsche Industriebank a déjà coûté plus d'un milliard d'euros au contribuable allemandImage : AP
Les banques suisse UBS et allemande Deutsche Bank ont ainsi annoncé de fortes dépréciations. Même chose pour la britannique Northern Rock qui a annoncé un plan de restructuration.

Pour y faire face, les états membres ne parviennent toutefois pas à s’entendre sur l’attitude à adopter. La division porte sur le degré d’intervention des pouvoirs publics. L’Italie et la France sont ainsi favorables à un cadre réglementaire. Tandis que le Royaume Uni et l’Allemagne refusent tout contrôle étatique et souhaitent simplement un renforcement de la coordination.

Au coeur de l'économie allemande

Les PME restent la base de la prospérité économique en Allemagne
Les PME restent la base de la prospérité économique en AllemagneImage : AP

En Allemagne, l’économie n’est bien sûr pas épargnée par la crise. Jusqu'à présent, c'est surtout le secteur bancaire qui a été touché. Mais le risque principal est que les banques restreignent les crédits aux PME. Dans ce cas, c’est le cœur de l’économie allemande qui serait touché. Un scénario catastrophe qui n’est pas pour demain. Mais les ennuis de certaines Caisses d’épargne montrent que les risques ne sont pas complètement écartés.

Un reportage de Patrice Cuvier.

La bulle immobilière se dégonfle

Après de folles années de hausses, le prix de l’immobilier est en baisse en Grande Bretagne. Les petits propriétaires redoutent ainsi de voir la valeur de leurs biens se réduire. Qui plus est, les banques ont rendu plus difficile l’accès au crédit. La baisse affecte l’ensemble du pays... à l’exception toutefois de Londres dont certains habitants prennent la crise avec beaucoup de philosophie.

Un reportage de Robert Spitz dans la capitale britannique.