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Crise institutionnelle au Mali

15 mai 2012

Le leader de l’ex-junte a appelé les autorités par intérim du pays à organiser une convention nationale afin de désigner le président de transition. De son côté, la Cédéao menace de sanctionner.

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Coup leader Captain Amadou Sanogo attends a ceremony as former parliament speaker Dioncounda Traore (unseen) is sworn in as Mali's interim president in the captial Bamako, April 12, 2012. Traore took over as Mali's interim president on Thursday from the leaders of last month's coup, promising to hold elections and fight Tuareg and Islamist rebels occupying half the country. Traore, 70, a labour activist turned politician, was sworn in by Supreme Court President Nouhoum Tapily in the capital Bamako as part of a deal to restore civilian rule after army officers staged a March 22 coup in the West African state. REUTERS/Malin Palm (MALI - Tags: POLITICS MILITARY PROFILE)
Image : Reuters

Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat entend en effet faire les choses à sa manière. Son chef, le capitaine Amadou Sanogo estime qu’une convention avec toutes les forces vives du pays reste le moyen le plus sûr d’avoir un président de transition qui fasse l’unanimité. Il s’agit selon ses propos de repartir « sur une base saine, durable et solide ». Dans un message aux maliens, le capitaine a invité les fils et fille du Mali à adhérer à ce processus pour que prenne fin les exactions dans le nord du pays. Le M22, pro-putschistes, se dit par la voix de Mohammed Ag Hamani naturellement favorable à cette annonce.

Citizens of Mali protest during the Economic Community of West African States (ECOWAS) meeting, where the Mali crisis and Guinea-Bissau coup are discussed, in Abidjan April 26, 2012. The banner (L) reads: "No to the arbitrary detention in Mali". REUTERS/Luc Gnago (IVORY COAST - Tags: CIVIL UNREST POLITICS)
Le capitaine Sanogo a invité les fils et fille du Mali à adhérer à ce processusImage : Reuters

De nouvelles sanctions planent sur les ex-putschistes

Mais cet avis n’est pas partagé par Kassim Traoré journaliste au quotidien le Républicain. Pour ce dernier, une majorité de Maliens souhaite que la transition soit assurée par le président intérimaire, Dioncounda Traoré. Comme première réaction, la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, la CEDEAO a de nouveau menacé de sanctionner les ex-putschistes et à leurs alliés civils. Des sanctions qui pourraient, ramener ce pays à la case départ. C'est-à-dire - le replonger dans une crise institutionnelle.

Auteur : Isaac, Dosso
Edition : Kossivi Tiassou

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