Des chômeurs conseillers en environnement
27 août 2008
C’est à ces familles à faibles revenus que le programme de la Caritas, une association de l’Eglise catholique, s’adresse : il propose un bilan de la consommation d’énergie et des mesures individualisées pour économiser de l’argent. La nouveauté de l’initiative de la Caritas, lancée en 2005 à Francfort, réside dans le statut des conseillers en énergie : ce sont des chômeurs. Moritz Remig et Jean-Michel Bos ont accompagné les conseillers en énergie lors d’une mission à Düsseldorf.
C’est Michaela Malchin qui reçoit la visite de deux conseillers en énergie. Ils amènent un lourd coffre métallique avec un kit digne d’un agent secret : torche électrique, appareils de mesure, divers outils. Leur mission : la chasse au gaspillage électrique. Il s’agit d’examiner les frigos, les ampoules, et les appareils en veille.
Ils notent d’abord la consommation énergétique annuelle de l’appartement de Michaela Malchin, mère de trois enfants. La consommation de la famille s´élève à 3792 kWh, ce qui est relativement peu. Néanmoins, les deux conseillers en énergie sont certains de trouver encore des possibilités d´économiser l’énergie.
En moyenne, cette équipe permet à ses clients d’économiser 80 à 100 euros par an. Les deux visites des conseillers et l’expertise individuelle sont gratuites. Cette initiative, née à Francfort, connaît un grand succès dans toute l’Allemagne. Michaela Malchin est la trente-deuxième cliente de la Caritas de Düsseldorf où le projet vient de démarrer.
Les conseillers en énergie travaillent pour un euro de l’heure. C’est un programme organisé en partenariat avec l’Agence fédérale pour l’emploi qui permet d’augmenter l’allocation de chômage de ce revenu symbolique. Les conseillers suivent une formation de deux mois avant d’aller sur le terrain.
Dans cette émission également, découvrez l'histoire des grands cafés d'Europe, d'abord à Vilnius, en Lituanie. Le café Neringa, fondé il y a bientôt cinquante ans. C'est un ancien repaire du KGB.
A Bucarest, capitale de la Roumanie, le café Capça a été, quant à lui, fondé il y a dix-neuf ans par un amateur de pâtisserie française. Il a survécu au régime communiste.