Dirk Niebel en visite au Kenya

La sécheresse touche toujours la Corne de l'Afrique. La sécheresse est le quotidien de certains pays, mais d'après le ministre, elle ne doit pas être la conséquence systématique d'un manque d'eau.

Au Kenya, la sécheresse semble battre son plein. Pourtant, dans certains villages, on trouve de l'eau. A Mindali, des hommes puisent dans un tonneau de 20 litres, rempli grâce à la grosse pluie du mois d'avril dernier. L'Agro-Action allemande et des habitants du village en ont construit deux de la sorte. Quand la sécheresse arrive, 3 000 personnes peuvent y avoir accès, chaque litre coûtant 2 shillings kenyans. De même, un peu plus loin à Ngnagani, un tonneau récolte les eaux du toit d'une école. Le directeur de l'école en est très satisfait :

« Grâce à ce projet, les enfants viennent à l'école. Leur santé s'est améliorée, parce qu'ils peuvent se laver les mains après être allés aux toilettes. Et ils peuvent manger, ce qui a été cuisiné à l'école. C'est un grand gain pour nous. »

Selon Dirk Niebel, l'agriculture en Afrique a été trop négligée, et pas seulement par l'Allemagne. Dans les pays menacés par la sécheresse, elle doit être encouragée. Par des projets de récupération d'eau, des formations pour un meilleur stockage des récoltes, et par des cultures de céréales plus résistantes à la sécheresse:

« Il n'y a pas de solution royale, pour empêcher la sécheresse. Elle ne pourra jamais être complètement évitée. Mais on peut prévenir le mal. On peut se préparer là a venue de la sécheresse, afin de pouvoir la supporter. Et c'est là que nous avons besoin de mesures de la sorte. »

Lundi, à Nairobi, Dirk Niebel a annoncé l'octroi d'une aide allemande de 118 millions d'euros, aide humanitaire mais aussi structurelle pour mieux parer aux prochains risques de sécheresse.

Auteurs : Christoph Käppeler et Myriam Cossec
Edition : Marie-Ange Pioerron