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Faut-il renoncer à l'État-providence ?

Sandrine Blanchard21 août 2012

Une enquête de l’Office fédéral des statistiques, publiée lundi, relance le débat sur les règles qui régissent le monde du travail en Allemagne. Les éditorialistes sont divisés sur l'encadrement légal nécessaire.

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ARCHIV - Opel-Mitarbeiter der Nachtschicht verlassen am 18.02.2009 das Opel-Werk in Bochum. Mit den aktuellen Verlustzahlen von Opel sind Spekulationen über eine Schließung des Bochumer Werkes wieder aufgeflammt. Das Werk hat eine einschneidende Restrukturierung aber gerade erst hinter sich. Der Betriebsrat pocht auch auf eine Produktionsgarantie der Geschäftsleitung, dass Bochum als einziger Opel-Standort das Erfolgsmodell Zafira fertigen darf. Foto: Federico Gambarini dpa/lnw +++(c) dpa - Bildfunk+++
Travailleurs de nuit chez un constructeur automobileImage : picture-alliance/dpa

Un quart des actifs allemands travaillent régulièrement la nuit ou le week-end, soit une part bien plus importante de la population active qu’il y a 15 ans. Une enquête de l’Office fédéral des statistiques publiée lundi 20 juillet relance le débat sur les règles qui régissent le monde du travail, un thème qui divise fortement les éditorialistes.

La responsabilité du patronLa Süddeutsche Zeitung trouve que les efforts devraient être mieux répartis, entre employeurs et employés. Pour le quotidien munichois, une entreprise qui veut bénéficier durablement du talent de ses employés ne peut pas exiger toujours plus de travail de la part de son personnel. L’employeur aussi doit se montrer flexible et répartir la charge de travail sur davantage d’épaules qu’actuellement.

Die Welt fustige pour sa part l’attente constante des Allemands vis-à-vis de l’État-providence. Selon le journal, la crise grecque montre bien les limites de l’État social. Et il s’inquiète de la hausse possible des impôts, qui étranglerait la conjoncture par des mesures qu’il qualifie de néo-socialistes.Unifier les revendications

Mitarbeiter der Personenkontrolle sowie der Bodenverkehrsdienste stehen während einer Streikaktion am Dienstagmorgen (27.03.2012) auf dem Flughafen Hannover-Langenhagen zusammen. Reisende, die von dem Flughafen in Hannover fliegen wollten, mußten sich wegen des Warnstreiks auf Verzögerungen und Einschränkungen einstellen. Betroffen waren die Personenkontrolle sowie die Bodenverkehrsdienste. Im Tarifkonflikt des öffentlichen Dienstes hatte Verdi Beschäftigte an zahlreichen deutschen Flughäfen zu Warnstreiks aufgefordert. Die Gewerkschaft fordert für die Angestellten von Bund und Kommunen 6,5 Prozent mehr Lohn, mindestens aber 200 Euro. Foto: Holger Hollemann dpa/lni (zu lni 0145 vom 27.03.2012)
La taz pense que les syndicats devraient s'unirImage : picture-alliance/dpa
Symbolbild Burnout
Une pression toujours plus grande sur les employés, regrette la SZImage : Fotolia/lichtmeister

La tageszeitung revient sur les revendications des syndicats de travailleurs en vue de réglementer davantage le travail intérimaire. Le quotidien rappelle que l’intérim est un lobby puissant et qu’il permet, à des prix défiant toute concurrence, d’employer une main d’œuvre flexible qui sert de variable d’ajustement, par exemple dans l’industrie d’exportation. La taz rappelle que le slogan du « à travail égal, salaire égal » est loin d’être une réalité. Mais les syndicats n’obtiendront des avancées sociales que s’ils parviennent à s’unir dans leurs revendications. Et là, les négociations ne suffisent pas, il faut établir un rapport de forces.Condamnation de « Madame Bo »

Gu Kailai
La FAZ commente la mise en scène du procès de Gu KailaiImage : REUTERS

La condamnation de Bo Gu Kailai, alias « Madame Bo » intéresse la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Le journal revient sur le procès de cette épouse d’un ancien haut fonctionnaire chinois reconnue coupable d’empoisonnement et condamnée à la peine de mort avec sursis, mais dont la peine a été commuée en emprisonnement à perpétuité. Le quotidien écrit que la procédure et le jugement prononcé contre l’épouse de Bo Xilai, cadre déchu du système chinois, suivent un scénario écrit par la direction du Parti, à Pékin. Sauf que la mise en scène laisse penser que cette même direction a quelque chose à cacher. Et cette impression favorise la propagation des rumeurs. Des rumeurs que Pékin ne manquera pas d'attribuer sur un ton indigné, selon le journal, à des puissances maléfiques, et étrangères, de préférence.