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Fin de partie pour Schlecker

30 mars 2012

Le sort de 11.000 salariés de la chaîne de droguerie allemande en faillite domine la Une des journaux. Les éditorialistes commentent par ailleurs les conclusions du sommet de la Ligue arabe, hier à Bagdad.

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ARCHIV - Eine Mitarbeiterin der Drogeriekette Schlecker reißt am 23.03.2012 das Firmenlogo von der Eingangstür einer Filiale in Hannover. Punkt 17.00 Uhr wurde die Filiale geschlossen. Der Plan einer Auffanglösung für 11 000 Schlecker-Beschäftigte ist endgültig gescheitert. Bayern sei nicht dabei, sagte Bayerns Ministerpräsident Seehofer (CSU) am Donnerstag in Berlin. Die in Bayern mitregierende FDP habe sich gegen die Übernahme eines Bürgschaftsanteils gesperrt. Ohne Bayern kommt die Garantie der Länder für einen Kredit von 70 Millionen Euro für die Transfergesellschaft nicht zustande. Foto: Julian Stratenschulte dpa/lsw/lby
Schlecker-Auffanglösung endgültig gescheitertImage : picture-alliance/dpa

La Syrie était le thème principal abordé lors du sommet des pays arabes. Selon la Süddeutsche Zeitung, les attentes de la communauté internationale n'auraient pas pu être plus grandes. Elles ont été déçues avant même le début de la rencontre des chefs d'Etat et de gouvernement. Seuls neuf des 22 pays membres, en effet, ont envoyé leur plus haut représentant à Badgad, ce qui témoigne des profondes divisions au sein de l'organisation. Il n'y a pas de "communauté arabe", déplore le quotidien. Malgré les bouleversements démocratiques, c'est toujours l'appartenance religieuse qui détermine le camp dans lequel se trouve un pays.

Au-delà de l'unité affichée, des divisions profondes au sein de la Ligue arabe
Au-delà de l'unité affichée, des divisions profondes au sein de la Ligue arabeImage : picture-alliance/dpa

La Ligue arabe apparaît comme un reflet du problème syrien, explique la Rheinische Post : au sein de l'organisation, sunnites et chiites sont divisés. Et, ironiquement, ce sont les Etats autocratiques du Golfe qui se posent en défenseurs de la démocratie et attisent la flamme d'une guerre civile en Syrie en livrant des armes aux rebelles.

Pas de reclassement pour les salarié(e)s de Schlecker

Les gouvernements régionaux n'ont pas réussi à se mettre d'accord, hier, sur une aide au reclassement du personnel, majoritairement féminin et peu qualifié. La plupart des journaux rapportent les réactions indignées de la classe politique après l'échec de la mise en place d'une société de reclassement, un échec imputé au refus sans appel du parti libéral. Les commentaires sont toutefois plus modérés. Ainsi, Die Welt estime que c'est tant mieux si les syndicats ont échoué dans leur tentative de faire passer les "femmes Schlecker" pour des nécessiteuses. Une société de reclassement n'a en effet de sens que si les employés licenciés sont tous sur le même site et si le marché régional de l'emploi n'a pas suffisamment de capacité pour les réintégrer. Or les magasins Schlecker sont disséminés partout à travers le pays. Les ex-employés de la chaîne devraient donc, sans trop de peine, retrouver un emploi, du moins dans les zones urbaines.

"À louer", peut-on lire sur les vitrines des magasins Schlecker en Allemagne
"À louer", peut-on lire sur les vitrines des magasins Schlecker en AllemagneImage : Reuters

die tageszeitung admet qu'une société de reclassement n'aurait été qu'une solution temporaire. Il n'empêche : lundi, 11.000 salariés, la plupart des femmes de plus de 40 ans avec famille et ancrée dans leur région, vont devoir pointer à l'Agence pour l'Emploi. Le liquidateur de Schlecker leur a en outre "déconseillé" de déposer une plainte collective pour licenciement abusif, afin de ne pas mettre en péril leurs ex-collègues encore employées par le groupe familial. Selon le journal, il est clair qu'on aurait pas osé proférer de telles menaces dans un secteur majoritairement masulin. C'est écœurant, conclut la taz.

Auteur : Anne Le Touzé
Edition : Konstanze von Kotze