1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Guinée-Bissau : un scrutin entaché par le meurtre d'un colonel

Jean-Michel Bos19 mars 2012

Les Bissau-Guinéens étaient appelés aux urnes dimanche. Ils devaient élire leur futur président de la république. Un scrutin qui s'est deroulé dans le calme. Seule note noire, l'assassinat d'un haut gradé de l'armée.

https://p.dw.com/p/14Mql
A woman casts her vote for president at a polling station in Bissau, Guinea-Bissau, Sunday, March 18, 2012. For the second time in two years, voters in Guinea-Bissau headed to the polls Sunday to choose a president for their small, coup-prone nation, hoping that this time their leader will bring stability and much-needed development.(Foto:Gabriela Barnuevo/AP/dapd)
Wahlen Guinea Bissau 2012Image : AP

Le colonel Samba Djalo, ex-responsable des renseignements militaires bissau-guinéens, a été abattu dimanche par des hommes en tenue militaire alors qu'il se trouvait à la terrasse d'un restaurant en face de son domicile. Il était jusqu'en avril 2010 directeur adjoint des renseignements militaires. Son assassinat, constitue la seule fausse note d'un scrutin qui s'est dans l'ensemble déroulé dans le calme.

Pas d'irrégularités

Election workers tally presidential ballots after the close of polls, at an outdoor polling station in Bissau, Guinea-Bissau, Sunday, March 18, 2012. Voters in Guinea-Bissau on Sunday chose between nine presidential candidates in the small, coup-prone nation, and citizens said they hoped the winner would finally bring stability and much-needed development after years of turmoil. (Foto:Gabriela Barnuevo/AP/dapd)
Décompte des voix hier dans un bureau dela capitale BissauImage : AP

Une consultation électorale qui intervient après la mort, le 9 janvier dernier du chef de l'Etat, Malam Bacai Sanha. Un scrutin anticipé qui a opposé neuf candidats et qui plus est suscite beaucoup d'espoir pour la stabilité dans cette ancienne colonie portugaise d'un peu plus d'un million et demi d'habitants. La Commission electorale a affirmé ne rien avoir remarqué d'irrégulier, que ce soit dans la capitale ou en province.

L'ancien président par intérim Henrique Rosa également candidat, a pour sa part, dénoncé quelques irregularites lors de ce scrutin. Les résultats de cette présidentielle sont attendus d'ici une semaine. Si aucun candidat n'obtient la majorité absolue, un second tour sera organisé en avril prochain.

Auteur : Isaac Dosso
Edition : Jean-Michel Bos