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Hillary Clinton en Libye

18 octobre 2011

Après Nicolas Sarkozy et David Cameron en septembre, c'était mardi au tour de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton de se rendre en Libye, alors que des combats féroces se déroulent encore à Syrte.

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U.S Secretary of State Hillary Clinton addresses reporters during a press conference held at the US embassy in Paris Saturday March 19, 2011, following a crisis summit with world leaders at the Elysee palace. World leaders met in a summit that could be the final step before immediate international military action against Moammar Gadhafi's forces in Libya.(Foto:Remy de la Mauviniere/AP/dapd)
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est venue à Tripoli pour soutenir le CNT, le Conseil national de transitionImage : ap

Le canon n'a pas encore fini de sonner que les principaux acteurs de la coalition internationale qui a soutenu le soulèvement libyen se pressent à Tripoli. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton est la première personnalité américaine de ce rang à fouler le sol libyen depuis 2008.

Et elle a tenu à féliciter le peuple libyen : « Je félicite tous les Libyens de la part du peuple américain. C'est un grand privilège d'assister à la naissance d'un nouvel avenir en Libye. Certes, la tâche à accomplir est un vrai défi, mais le peuple libyen a démontré sa résolution et sa détermination à atteindre ses objectifs. »

Récupérer les armes

Bundeswirtschaftsminister Philipp Rösler (FDP) und sein libyscher Amtskollege Abdullah Shamia (l) verabschieden sich am Donnerstag (13.10.2011) nach einem Gespräch in Tripolis, Libyen. Rösler hält sich für zwei Tage in Tripolis auf. Foto: Hannibal dpa
La ville de Bani Walid, un bastion kadhafiste, est tombée après d'âpres combatsImage : picture alliance/Photoshot

Depuis le début du soulèvement, les Etats-Unis ont fourni à la Libye une aide qui s'élève à 140 millions de dollars et Washington est prêt à s'investir davantage. Dans le domaine humanitaire, mais aussi pour la récupération et la destruction de certaines armes, par exemple des missiles antiaériens. Le but : éviter qu'ils ne tombent dans des mains d'activistes.

D'après des estimations, la Libye détenait en effet environ 20.000 missiles de ce type au moment de l'insurrection en février dernier. Les frappes aériennes de l'Otan en ont détruits un certain nombre mais des experts estiment qu'il en reste beaucoup en circulation. Ce qui est assez inquiétant. D'autant plus que, comme l'a confié le chef de l'exécutif provisoire Mahmoud Jibril dans une interview à un journal saoudien, « Kadhafi planifierait de reprendre le pouvoir grâce à l'aide des Touaregs ». Des affirmations évidemment impossible à vérifier.

Sur le terrain, à 170 km au sud-est de Tripoli, le drapeau du Conseil national de transition (CNT) flotte sur Bani Walid , l'un des fiefs kadhafistes tombé seulement lundi. Et des combats féroces se déroulent encore pour la prise de Syrte, la ville natale de l'ancien dirigeant libyen. Sur cette toile de fond, l'Otan a fait savoir qu'elle n'est pas encore prête à annoncer la fin de sa mission.

Auteur : Elisabeth Cadot (avec AFP, Reuters, al Jazeera)
Edition : Georges Ibrahim Tounkara