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Hongrie (Groupe F)

Ali Farhat10 juin 2016

La Hongrie retrouve les championnats d'Europe après 42 ans d'absence. Une qualification au forceps, puisque cette équipe d'Europe centrale a dû disposer de la Norvège en barrages pour se qualifier.

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Ungarn Nationalmannschaft in Budapest
Image : Getty Images/AFP/F. Isza

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Il est loin le temps où les Hongrois régnaient sur le football. Dans les années 50, le "Onze d'Or", mené par Ferenc Puskas, Sandor Kocsis et Zoltan Czibor, faisait régner la terreur sur toute l'Europe. Injouables, les Hongrois étaient même parvenus à atteindre la finale de la Coupe du monde 1954, mais ils ont fini par s'incliner face à l'Allemagne de Fritz Walter, qui fêtait là son premier titre mondial.

Au niveau continental, les Magyars ont montré de belles choses lors des toutes premières éditions de l'Euro, finissant 3èmes en 1964 et 4èmes en 1972. Depuis, plus rien. Cette année, la Hongrie retrouve les championnats d'Europe après 42 ans d'absence. Une qualification au forceps, puisque cette équipe d'Europe centrale a dû disposer de la Norvège en barrages pour se qualifier.

Parmi les joueurs les plus marquants de cette sélection, il y a bien sûr le gardien Gabor Kiraly, 40 ans, qui est le joueur le plus vieux du tournoi. Il est facilement reconnaissable sur un terrain, puisqu'il joue en bas de survêtement gris, ce qui donne l'impression qu'il est en pyjama. Par ailleurs, il y aussi le capitaine Balázs Dzsudzsák (Balaj Djoudjak), ou encore Adam Szalai (Soloï) et Zoltan Stieber (à l'allemande), qui évoluent en Bundesliga. La Hongrie qui est donc influencée par l'Allemagne, vu que le sélectionneur Bernd Storck est Allemand, tout comme son adjoint, Andreas Möller, champion du monde en 1990.

La Hongrie, qui est dirigée d'une main de fer par Viktor Orban, membre du parti conservateur Fidesz, n'est pas vraiment pour l'accueil de réfugiés en son sein. Une décision saluée par une très grande partie de sa population. En effet, un Hongrois sur deux soutient Viktor Orban dans sa politique. D'ailleurs, le Premier ministre hongrois a commencé à installer des barbelés tout le long des frontières de son pays. Des barbelés fabriqués par des prisonniers.