Incendies en Californie
25 octobre 2007Un million de Californiens prennent la fuite devant les flammes, titre la Süddeutsche Zeitung. Jamais autant de personnes n’avaient dû abandonner leurs habitations depuis l’ouragan Katrina. 1300 maisons ont déjà été détruites et 68 000 autres sont actuellement menacées par le feu. Le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, a décrété l’état d’urgence.
La Frankfurter Allgemeine Zeitung revient en première page sur la cérémonie d’hommage aux victimes de la RAF organisée hier à Berlin. Sous le nom de « Fraction Armée Rouge », le groupe terroriste d’extrême gauche a ensanglanté le pays entre 1971 et 1993, rappelle le quotidien. 36 personnes ont été tuées, des hommes politiques et des patrons, mais aussi des chauffeurs, des policiers et des passants. Lors de la cérémonie, le président du parlement, Norbert Lammert, a déploré que les terroristes et non les victimes, occupent trop souvent le devant de la scène.
L’Union Européenne veut reconnaître le Kosovo indépendant, lit-on en Une de die Welt. Le Kosovo est de facto indépendant depuis 1999, écrit le journal, pourquoi lui refuser la souveraineté que la Slovénie, la Croatie et la Bosnie-Herzégovine ont obtenue ? Mais ce n’est pas si simple. Si le Kosovo devenait indépendant grâce aux pressions américaines et européennes, la Russie pourrait être tentée de résoudre de la même manière les conflits territoriaux dans l’ancienne Union Soviétique, par exemple en ce qui concerne la province d’Ossetie. De plus, la colère du président russe Vladimir Poutine pourrait se transformer en politique pro-iranienne. Et il est déjà difficile à l’heure actuelle de convaincre Moscou d’approuver des sanctions contre Téhéran.
De son côté, la Frankfurter Rundschau estime que si on laisse de côté le contexte politique mondial, une indépendance rapide du Kosovo serait certainement la meilleure solution. Les Albanais de la province pourraient prendre enfin leur destin en main et quant à la Serbie, elle devrait être heureuse de se délester d’une province où elle n’a aucune autorité. Du moins, c’est la l’opinion de Berlin.