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La "bombe à retardement" du Kosovo

Jean-Michel Bos24 août 2007

Le Kosovo revient sur le devant de la scène avec le ballet diplomatique orchestré par la troïka diplomatique qui réunit les représentants de l’Union européenne, des Etats-Unis et de la Russie. Le Kosovo souhaite déclarer son indépendance, alors même que la Serbie y est opposée. Dans ce contexte, l’International crisis group, un think tank bruxellois, vient de publier un rapport dans lequel il estime que l’Europe risque de se retrouver avec un conflit à ses portes si l’Union européenne ne soutient pas l’indépendance du Kosovo.

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Le Premier ministre du Kosovo, Agim Ceku, accueille les diplomates de la "troika" lors de leur arrivée à Pristina.
Le Premier ministre du Kosovo, Agim Ceku, accueille les diplomates de la "troika" lors de leur arrivée à Pristina.Image : AP

L’Europe doit prendre ses responsabilités si elle ne veut pas voir renaître à ses frontières une nouvelle guerre au Kosovo. Elle doit agir et soutenir l’indépendance du Kosovo pour ne pas répéter les erreurs commises dans le passé. C’est en substance le contenu du rapport de l’International crisis group, rédigé par Alexander Anderson. Alors, l’Union a-t-elle une « bombe à retardement dans sa propre cour » selon les propres termes de ce rapport. Ou bien l’International crisis group cherche-t-il à réveiller les consciences en se montrant un peu alarmiste. C’est la question que nous avons posé à Sabine Freizer, la directrice Europe de l’International crisis group.

Nous irons ensuite en Slovénie pour y poursuivre notre série Terra Incognita. Et ceci sur la trace des chevaux Lipizzans. Depuis des siècles, le Lipizzan fait partie des chevaux les plus prestigieux au monde. La fameuse impératrice Sissi les adorait – tous les fans de la série de films Sissi se souviennent que son époux, l’empereur François Joseph, lui avait en avait offert deux en cadeau. Une autre princesse, celle de Monaco, Grace Kelly, les appréciait aussi beaucoup. Enfin, plus sérieusement, on associe depuis longtemps le Lippizzan à la fameuse Ecole espagnole de Cavalerie de Vienne. C´ est là que ces chevaux sont élevés selon les règles du dressage classique.

Le Lipizzan tire son nom du village slovène Lipica, en Italien Lipizza, où on élève ces chevaux depuis plus de 400 ans. Lipica se situe non loin de Trieste en Italie. Zoran Arbutina s´ est rendu sur les lieux, où sont élevés ces fameux chevaux blancs. Un reportage présenté par Elisabeth Scherrer.