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La Hongrie prend le flambeau de l'Europe

6 janvier 2011

La Hongrie est à la tête de la présidence tournante de l’UE pour six mois. Ce pays d’Europe centrale a essuyé le feu de la critique pour sa loi controversée sur les médias. Il est désormais disposé à coopérer.

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La Hongrie prend les rênes de l'Union européenne pour six mois, après la Pologne et la Belgique.Image : DW/EU
OSZE kritisiert Mediengesetz in Ungarn
La liberté de la presse écornée en Hongrie. Bruxelles n'a pas appréciéImage : picture alliance/dpa

Avant même de prendre la présidence tournante de l’Union européenne pour une période de six mois, la Hongrie a dû faire face à volée de critiques. Le gouvernement du premier ministre Victor Orban vient en effet de faire voter une loi arrogeant au pouvoir en place un très large droit de regard sur les médias. A Bruxelles, le Président de la Commission José Manuel Barroso a rappelé que la liberté des médias était un « principe sacré ». Le gouvernement hongrois s’est dit prêt à coopérer. Fabio Liberti directeur de recherche à l’IRIS, l’Institut de relations internationales et stratégiques éclaire les raisons complexes qui ont mené à cette dérive autoritaire.

Cimetiére nucléaire

Actuellement dans le monde, 300 000 tonnes de déchets nucléaires sont stockés dans des lieux provisoires, vulnérables aux catastrophes naturelles ou humaines. La Finlande est le premier pays au monde à mettre en place une solution définitive, sous la forme d'un lieu de stockage permanent. En cours de construction sur le site de la centrale d'Olkiluoto, au sud-ouest du pays, ce « cimetière nucléaire » consiste en un réseau de tunnels souterrains destinés à isoler le combustible radioactif pendant une période d'au moins... 100 000 ans! L'endroit est censé survivre à tout changement climatique et géologique... et peut-être à l'espèce humaine elle-même. Notre correspondant Benoit Derrier s'est rendu dans ce site où l'on emploie des unités de mesure vertigineuses.

Pékin soutient l'Europe

Li Keqiang
Le vice-premier chinois Li Kegiang à son arrrivée à Berlin. Il vient investir en Europe.Image : picture-alliance/Photoshot

La Chine vient faire son marché en Europe, ou plus exactement la Chine achète de la dette publique dans des pays européens en pleine crise, comme la Grèce ou le Portugal. Pékin vient également de faire savoir qu’il va acheter pour environ 6 milliards d’euros de dette espagnole. Les Européens ont donc accueilli fort aimablement le vice Premier ministre chinois Li Kegiang en tournée sur le vieux continent mais les spécialistes mettent en garde. Les achats chinois ne peuvent en aucune manière être une solution à la crise des dettes souveraines en Europe. Les pays concernés doivent continuer leurs efforts et assainir leurs finances publiques. D’autre part il est bon pour la Chine de s’afficher en chevalier blanc mais Pékin a aussi intérêt à investir à l’étranger pour diminuer ses imposantes réserves de change – plus de 2,5 milliards de dollars – qui alimentent l’inflation. Et la majorité de ses achats semblent plutôt se faire dans des pays à réputation stable, l’Allemagne ou la France.

Auteur: Elisabeth Cadot

Edition: Jean-Michel Bos