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La présence allemande en Afghanistan

Audrey Parmentier/Nina Werkhäuser 5 octobre 2009

Un soldat allemand est mort de ses blessures : il avait été blessé l'an dernier par une bombe en Afghanistan. Les soldats de la Bundeswehr dans le pays, c'est l'un des thèmes principaux pour le futur gouvernement.

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Un soldat allemand membre du contingent en AfghanistanImage : AP

Actuellement, les soldats allemands en Afghanistan sont plus de 4200 dans le cadre de l'ISAF, la Force Internationale d'Assistance à la sécurité, dirigée par l'OTAN. Il ne fait aucun doute que le futur gouvernement des conservateurs et des libéraux prolongera leur mandat d'un an. Une décision que le Bundestag, la chambre basse du Parlement, validera sans problème : les Unions et le FDP ont en effet la majorité des sièges. Pour la chancelière Angela Merkel, cette présence allemande en Afghanistan est indispensable :

Bundeswehrsoldaten in Dorf in Afghanistan
Des soldats de la Bundeswehr en contact avec la population de Taloqan près de KundusImage : picture-alliance/ dpa

« La mission permet de protéger la sécurité internationale, la paix dans le monde entier et plus particulièrement les gens ici en Allemagne des méfaits du terrorisme mondial. C'était l'objectif de cette mission au départ et ça vaut encore aujourd'hui. »

Angela Merkel zu Besuch in Afghanistan
la chancelière Angela Merkel en visite sur placeImage : AP

Un avis que partagent les libéraux qui ont toujours soutenu cette mission quand ils étaient dans l'opposition. Guido Westerwelle, le chef du parti, est pressenti pour devenir le futur ministre des Affaires étrangères :

« Aucun hôpital n'aurait été construit en Afghanistan, il n'y aurait pas de puits, pas de docteur qui vaccinerait les enfants, pas d'institutrice si les femmes et les hommes de la Bundeswehr ne s'étaient pas engagés corps et âme pour que de telles réalisations puissent avoir lieu. »

Rangin Dadfar Spanta mit Guido Westerwelle
Guido Westerwelle avec le ministre afghan des Affaires étrangères Rangin Dadfar Spanta en septembre 2007Image : picture-alliance / dpa

Mais selon les Libéraux, la formation des policiers afghans prend trop de temps, entre autres à cause du nombre insuffisant de formateurs. Un thème qui sera abordé lors de la conférence internationale sur l'Afghanistan qui devrait se tenir avant la fin de l'année à l'initiative de l'Allemagne, la France et la Grande-bretagne. Angela Merkel :

« La conférence doit avant tout fixer des objectifs en ce qui concerne le nombre de forces de sécurité afghanes à former et la manière de le faire, y compris le laps de temps dans lequel ces formations doivent avoir lieu. »

L'opposition, elle, risque d'être beaucoup plus dure sur le sujet que jusqu'à présent : le parti de Gauche die Linke appelle à un retrait des troupes, les Verts demandent plus d'argent pour la reconstruction civile. Quant aux sociaux-démocrates, ils pourraient bien être les premiers à critiquer cette mission, qu'ils ont soutenue en tant que membres de la grande coalition.