1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

La révolte du 9 octobre a tout changé

Bob Barry10 octobre 2014

Les quotidiens allemands commentent largement les mauvaises prévisions pour l'économie allemande et les propos du président Joachim Gauck, à l'occasion des 25 ans de la révolte du 29 octobre 1989 en RDA.

https://p.dw.com/p/1DT7B
Joachim Gauck prône plus d'engagement en faveur de la démocratie et des droits humains.
Joachim Gauck prône plus d'engagement en faveur de la démocratie et des drois humains

"La démocratie contre le fanatisme et la lutte contre l'indifférence" peut-on lire en Une du journal Frankfurter Allgemeine Zeitung, qui rapporte les propos de Joachim Gauck à Leipzig, à l'occasion de la révolte pacifique intervenue en Allemagne de l'est il y a 25 ans. Dans son discours, explique la Faz, le président Gauck a tenu à rappeller que sans le 9 octobre, il n'y aurait jamais eu le 9 novembre 1989, qui débouchera sur la chute du Mur de Berlin. Il a insisté sur des mots comme résistance, courage civil et envie de liberté pour expliquer pourquoi il faut plus d'engagement pour renforcer les acquis de la démocratie.

La démocratie est indispensable !

« C'est à nous de voir comment défendre notre démocratie », écrit pour sa part la Süddeutsche Zeitung. Le journal estime que pour le président allemand, ce ne sont pas seulement des terroristes qui menacent la démocratie. Il y a aussi les gens qui ne jouent plus leur rôle de veille pour sauvegarder les valeurs de ce système. "Nous sommes le peuple", c'est l'une des phrases clamées haut et fort par les citoyens allemands, dans la rue, en 1989. Ceci reste le principe de base de toute démocratie peut-on lire dans le journal die Welt. Le journal rappelle qu'à Leipzig, le 9 octobre 1989, plus de 70.000 personnes étaient descendues dans la rue pour réclamer la démocratie et la liberté.

Les journaux allemands commentent également les prévisions économiques moins réluisantes pour les mois à venir. De plus en plus de critiques sont formulées à l'encontre de la politique économique de la chancelière, Angela Merkel. Cependant, les économistes estiment que cette contre-preformance en vue est également due au gouvernement de grande coalition dans son ensemble. Die Welt accuse ainsi l'actuelle équipe de sacrifier la croissance économique sur l'autel d'une politique de retraite et l'introduction d'un salaire minimum qui coûtent cher. Un choix politique qui, selon le journal, pourrait faire très mal à l'économie allemande.