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La RDC élue au Conseil des droits de l'homme

16 octobre 2017

Malgré les contestations, la République Démocratique du Congo (RDC) s'est fait élire ce lundi à 151 voix sur 193. Retour sur quelques principes défendus par ce pays critiqué par les défenseurs des droits de l'homme.

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Schweiz 30. Sitzung des UN-Menschenrechtsrates
Image : picture-alliance/dpa/S. Di Nolfi

"Nous n'avons rien à cacher" (Marie-Ange Mushobekwa)

La République démocratique du Congo a été élue au Conseil des droits de l'homme de l'ONU alors que ce même conseil dénonçait fin septembre le manque d'action des autorités de Kinshasa pour lutter contre l'impunité. Plusieurs rapports des défenseurs des droits de l'homme et de l'ONU indiquent que des crimes graves sont commis par les  forces de sécurité congolaises et de nombreux groupes armés, notamment dans l'est du pays.

 

Joseph Kabila
Le président de la RDC Joseph Kabila parle au siège de l'ONU à New York (22.04.2016)Image : picture alliance/dpa/A.Gomber

Grand oral devant le comité de l'ONU pour les droits de l'Homme

À Genève, la tâche n'est pas facile pour la ministre congolaise des droits humains, Marie-Ange Mushobekwa. Elle représente la RDC pour défendre le pays devant le Comité des Nations unies pour les droits de l'Homme, qui examine sur deux journées la situation des droits de l'Homme en RDC.

La ministre a dû répondre lundi après-midi à de multiples questions des autres Etats membres, entre autres sur les violences faites aux femmes, les violences sexuelles, la peine de mort, les mariages forcés, la discrimination dont sont victimes les albinos, la torture en détention ou encore la mise en accord du droit coutumier avec les engagements internationaux de la RDC.

Un exercice d'équilibriste délicat pour la ministre selon qui la RDC n'aurait pas accepté que des enquêteurs arrivent dans le pays s'il avait quelque chose à cacher.

Même si elle reconnaît des défaillances dans la législation congolaise, Marie-Ange Mushobekwa se montre sur la défensive quand il s'agit de questions telles que l'homosexualité ou l'avortement. Des thèmes sur lesquels Madame Mushobekwa refuse que son pays se soumette aux injonctions de l'extérieur.