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L'Allemagne confiante malgré les absences

Ali Farhat5 juillet 2016

Jeudi à Marseille, la Mannschaft affrontera la France sans Hummels, Gomez ni Khedira. Néanmoins, la confiance règne du côté du sélectionneur Joachim Löw.

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UEFA Euro 2016 Deutschland PK Jogi Löw
Image : Reuters/D. Balibouse

L'Allemagne et la France, ce sont deux nations qui ont écrit ensemble l'histoire du football. Les plus anciens se rappelleront du match pour la 3ème place de la Coupe du monde 1958, que la France avait remporté 6-3. Il y a également le match dantesque de Séville, en 1982, que l'Allemagne a remporté aux tirs au but après avoir été menée 3-1 en prolongations. Et puis il y a la demi-finale du Mondial 1986, ou, plus récemment encore, le quart de finale au Brésil en 2014, que la Mannschaft a remporté 1-0. Bref, une affiche comme le sélectionneur allemand Joachim Löw les aime:

"C'est un match entre deux équipes de même niveau. J'adore ces rencontres à élimination directe entre deux équipes qui se valent".

Sans Mats Hummels, suspendu, sans Mario Gomez ni Sami Khedira, blessés, la Mannschaft semble très diminuée avant d'affronter le pays-hôte au Stade Vélodrome. D'autant plus que Bastian Schweinsteiger risque de manquer à l'appel. Le capitaine est touché à un genou, et Joachim Löw ne prendra pas le moindre risque:

"J'espère que Bastian sera en forme, il peut apporter beaucoup de choses à notre équipe. Mais si je sais d'avance qu'un joueur est touché, qu'il a des problèmes musculaires et qu'il ne peut pas tout donner dans les duels et garder le rythme, il ne jouera pas. Nous avons déjà fait l'erreur par le passé, et je ne la referai plus".

Joachim Löw fait bien évidemment référence à Michael Ballack, qu'il avait fait jouer en finale de l'Euro 2008 face à l'Espagne malgré ses douleurs. Cette fois-ci, le sélectionneur ne s'accordera aucune marge d'erreur. Et surtout, il adoptera la tactique qui lui semblera la meilleure, à savoir jouer son football, ou bien s'adapter à l'adversaire. N'en déplaise à Mehmet Scholl. Le champion d'Europe 1996 qui, malgré la victoire aux tirs au but avait critiqué le sélectionneur pour avoir adapté sa tactique à celle de l'Italie et critiqué Urs Siegenthaler, l'observateur en chef de la Mannschaft.

"J'ai eu des échos de ce qui s'est dit dans les médias au sujet de mes variations tactiques. Je pense qu'on peut avoir un avis différent, pas de problème. Néanmoins, je trouve ça déplacé d'attaquer personnellemnt les gens de mon staff. Ce n'est pas correct. Il faut réfléchir avant de parler. En revanche, si quelqu'un n'est pas d'accord avec ma tactique, c'est normal. Ça fait partie du football, tout comme les discussions tout autour".

Vivement jeudi soir pour voir comment les troupes de Löw vont jouer pour essayer d'atteindre la finale. Une rencontre qui débutera à 19h temps universel.