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L'auberge espagnole...c'est à Cologne en Allemagne!

Elisabeth Cadot2 août 2007

Dans une banlieue de Cologne, des étudiants Erasmus se retrouvent pour étudier… et faire la fête. Leur logement n’est pas banal, puisqu’il s’agit de chalets. Nous sommes allés voir ce "ghetto étudiant" où il fait bon vivre… Dans cette édition également notre page sur l'actualité de la semaine en Europe de l'Est.

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Cologne séduit les étudiants Erasmus
Cologne séduit les étudiants ErasmusImage : Hélène Rançon

Cologne en Allemagne, sa cathédrale, son eau… la ville ne se réduit pas à ces quelques clichés. Avec un million d’habitants, une vie artistique qui rayonne et une grande tradition de tolérance, la capitale rhénane attire quelque 50 000 étudiants parmi lesquels de nombreux étrangers. Mais à quelle enseigne sont-ils logés ? - question cruciale pour tout étudiant. Nous sommes allés dans la banlieue de cette métropole où des étudiants Erasmus, venus étudier un an en Allemagne, ont peuplé un village universitaire pas vraiment comme les autres. Des chalets norvégiens plantés dans un paysage où se dressaient de grandes tours. Cet effort architectural fait de Hürth-Efferen, une cité universitaire unique en son genre. Un reportage signé Anna Bellissens.

Dans cette édition également, l'actualité de la semaine en Europe de l'Est :

  • Roumanie : En principe la note d’électricité, c’est plutôt pour l’hiver, lorsque l’on chauffe et s’éclaire… En principe seulement, car en deux mois de chaleur extrême, les Roumains ont consommé autant d’électricité en utilisant leur climatisation que durant un hiver très rigoureux. Et ce n'est pas tout, la canicule va faire monter les prix : on s’attend d’ici la fin de l’année à une majoration sur les denrées de première nécessité, comme le pain, allant jusqu'à 50%. Alors que la sécheresse ne fait que s'accroître, et les réserves d'eau diminuer, les Roumains se sentent abandonnés à eux-mêmes. Le point sur la situation avec Andrej Popov de Radio Roumanie Internationale.

  • Pologne : Un tronçon de 40 km d’autoroute … et c’est le bras de fer entre Bruxelles et la Pologne. L’enjeu : la construction de la Via Baltica, une autoroute qui doit relier la Pologne à la mer Baltique. Le tracé de l’autoroute prend en effet en compte les revendications des habitants de la petite ville d’Augustow, qui voient passer quotidiennement dans leur agglomération quelque 4500 camions. Jusque là rien à redire. Sauf, sauf que les autorités polonaises ont prévu la mise en place d'une rocade et d’un pont qui traverseront une magnifique vallée, la vallée de la Rospuda dans le nord-est du pays. Un petit paradis de tourbières, d’orchidées sauvages, et d’oiseaux rares, une zône marécageuse protégée et classée Natura 2000. Après les protestations de Greenpeace et du WWF, la Commission européenne a repris le dossier et obtenu une première suspension des travaux pendant la nidification des oiseaux. Mais la reprise ayant été annoncée pour le 1er août, Bruxelles s’est fâché et a saisi la Cour européenne de Justice. On écoute Barbara Helfferich, porte-parole du commissaire à l’environnement Stavros Dimas : « La Commission européenne a demandé à la Cour Européenne de Justice de prendre une décision d’urgence pour éviter des dommages irréversibles à un site naturel unique. La Commission encourage la construction de viaducs, notamment de cette importance, mais elle n’est pas prête à soutenir une proposition sans alternative. » La Podlachie, la province où se trouve la vallée de Rospuda est un réservoir électoral pour le PiS (Droit et Justice), le parti des frères Kaczynski et pour leurs alliés populistes. Une mauvaise constellation pour les défenseurs de la nature, alors que s’annoncent des élections législatives anticipées pour l’automne. En attendant la décision des juges le premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a préféré suspendre la reprise des travaux
  • Bulgarie. Coup de projecteur sur ce pays avec une initiative intéressante : pour combattre les salaires et autres rémunérations au noir, le gouvernement bulgare a décidé d’introduire un impôt sur le revenu au taux unique de 10% et de baisser les charges patronales à partir de 2008. Objectif : réduire le coût du travail et permettre aux employés de toucher de meilleurs revenus. En simplifiant, travailler autant mais gagner plus… Un tiers de l’économie bulgare serait touché par ce phénomène.