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Le parcours du combattant du regroupement familial

16 octobre 2008

Les "formalités" administratives freinent le regroupement familial en Allemagne et le rendent de facto impossible en Lituanie. Malgré cela, plusieurs membres de l'union souhaitent encore en durcir les conditions.

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Blick in den Wartesaal für Asylsuchende in der Hamburger Ausländerbehörde, aufgenommen am 4. Sept. 2001. Zwei Tage vor der mit Spannung erwarteten Abstimmung über das Zuwanderungsgesetz im Bundesrat befassen sich die Regierungen der ausschlaggebenden Länder am Dienstag, 19. März 2002 mit dem Thema.
En théorie, le regroupement familial est un droit, dans la pratique il est souvent long et difficile à mettre en oeuvreImage : AP

La mise en place d’une politique globale en matière d’immigration est une des priorités de la présidence française de l’Union européenne. Le sommet de l’Union qui se tient mercredi et jeudi à Bruxelles est ainsi l’occasion de présenter officiellement le Pacte sur l’immigration. Un pacte qui met l’accent sur l’immigration choisie, c’est-à-dire celle de travailleurs hautement qualifiés. Un choix qui ignore en partie le fait que l’essentiel de l’immigration légale en Europe est réalisée par le biais du regroupement familial. Un droit reconnu par une directive de 2003. Mais pour lequel un certain nombre d’états membres souhaiterait durcir les règles d’attribution.

Ainsi, entre le droit et la réalité, il existe un fossé que les tracasseries administratives ne cessent d’élargir. En Allemagne par exemple, 80% de l’immigration légale se fait au titre de l’immigration familiale. Mais pouvoir accéder à ce droit relève souvent du parcours du combattant. Entre la protection de la famille d’un côté et la crispation des règlements de l’autre, il y a beaucoup de place pour le désespoir.

Un reportage à Munich de Isabelle Hartmann.

Le regroupement familial est une question sensible en Lituanie. En février 2008, le pays a transposé la directive européenne en appliquant la durée maximale autorisée deux ans avant de pouvoir faire venir sa famille. Mais comme les permis de travail sont délivrés pour un maximum de deux ans pour les ressortissants hors Union européenne, ce droit est de facto refusé à quiconque vient d’un pays tiers pour travailler. Les immigrants découvrent le plus souvent le problème à leur arrivée en Lituanie et préfèrent alors trouver une solution en faisant jouer leur réseau personnel.

Un reportage à Vilnius de Marielle Vitureau