Le président mauritanien libéré par la junte

Sidi Ould Cheikh Abdallahi avait passé trois mois en détention à Nouakchott, puis un mois en résidence surveillée dans son village de Lemden, à 250km au sud-est de la capitale.

Les partenaires européens semblent donc satisfaits, il s’agit en effet d’un premier geste de la junte au pouvoir. Toutefois, ils réaffirment que « la solution à la crise politique mauritanienne passe forcément par un rétablissement de l’ordre constitutionnel ».

Sur le plan national, comment cette libération est-elle vécue par les deux camps : pro et anti putsch ? Eléments de réponse avec ce reportage de Noiselle Champagne, à Nouakchott.