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Le processus politique en panne en RDC

Saleh Mwanamilongo
16 octobre 2017

Poursuite à Kinshasa de la réunion d'évaluation du processus électoral entre le gouvernement, la commission électorale et le Conseil National de suivi de l’accord politique CNSA.

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DR Kongo Unruhe vor Präsidentschaftsende von Joseph Kabila
Image : Reuters/T. Mukoya

Pour plusieurs habitants de Kinshasa, la crise politique n’est pas encore tournée malgré la tenue de cette réunion d’évaluation du processus électoral. C'est le cas d'Oscar Japla, agent de l’administration publique qui estime que l’Eglise Catholique et le rassemblement de l’opposition devraient aussi prendre part à cette réunion. Dans l’opinion publique, c’est le calendrier électoral qui est attendu, mais Jean-Yves, lui, ne croit pas du tout à la tenue des élections avec le gouvernement actuel.

Les présents travaux de la tripartite consacrés au processus électoral entre le gouvernement, la commission électorale CENI et le Conseil National de suivi de l’accord politique CNSA se focalisent sur ce qui est déjà fait et ce qui est en train d’être fait avant la publication du calendrier électoral par la CENI, a déclaré Fumu Ntoto Basanga membre du conseil national de suivi de l’accord. Il rassure l’opinion quant à la tenue des élections. 

L'opposition rejette les propositions de la CENI

L’Alternance pour la République, AR, une autre plateforme de l’opposition, rejette cependant l’annonce de la CENI d’organiser des élections dans les 504 jours suivant la fin du recensement, soit pas avant début ou mi-2019. Son coordonnateur, Delly Sessanga propose plutôt l’organisation de la seule élection présidentielle alors que l’accord du 31 décembre 2016 prévoyait l’organisation d’élections présidentielle, législatives et provinciales en une seule fois. 

Les violences dans le Kasaï, où le recensement doit durer au moins jusqu'en décembre, le nettoyage du fichier électoral et l'adoption de nouvelles lois sur la répartition des sièges sont entre autres  les raisons exposées par les autorités pour justifier le retard des élections et aussi leur coût.