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Le "Rasssemblement" exige le départ de Kabila

Saleh Mwanamilongo
19 octobre 2016

En RDC, la coalition de l'opposition " Le Rasssemblement" exige le départ du président à la fin de son mandat en décembre prochain. Elle appelle à une journée "ville morte".

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Demokratische Republik Kongo - Ausschreitungen in Kinshasa
Image : Getty Images/AFP/J. D. Kannah

Le "Rassemblement", qui réunit la majeure partie de l'opposition en République démocratique du Congo, appelle à une journée "villes mortes" à travers le pays, pour exiger le départ du président Joseph Kabila à la fin de son mandat en décembre. Depuis hier, la Monusco, la mission des Nations Unies pour la stabilisation de la RDC a renforcé les effectifs de ces Casques bleus à Kinshasa en prévision d'éventuelles violences. La tension reste donc vive dans le pays après l'annonce par la Cour suprême du report de l'élection présidentielle et la signature de l'accord politique par le pouvoir et une partie de l'opposition. Les principaux partis d’opposition réunis autour d’Etienne Tshisekedi et Moise Katumbi appellent à une journée ville morte sur toute l’étendue de la RDC pour  la tenue d’un « vrai dialogue inclusif ». Ces partis rejettent l’accord politique signé mardi par la majorité présidentielle et une frange de l’opposition  au terme duquel  la présidentielle devra se tenir  en avril 2018. Cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter les explications de notre correspondant à Kinshasa, Saleh Mwanamilongo

Italien Vatikan Kabila beim Papst
Joseph Kabila devra rester au pouvoir jusqu'en 2018Image : picture alliance/ZUMAPress/Evandroinetti
Kongos Tschisekedi ist nach Kinshasa zurückgekehrt
Etienne Tschisekedi appelle ses militants à rester mobiliserImage : picture-alliance/AP Photo/P Photo/J. Bompengo

Le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly a plaidé pour que tous les congolais se joignent à la dynamique créée à travers l’Accord politique pour des élections crédibles et apaisées dans le respect de la Constitution. De son côté, le Commissaire paix et Sécurité de l’UA, l'Ambassadeur Smail Chergui estime que le compromis trouvé entre la majorité présidentielle et une frange de l'opposition va jeter les bases d’une paix durable en RDC. Enfin, Edem kodjo, le facilitateur de l'UA estime que  la signature de cet accord doit être considérée comme le coup d’envoi de l’étape la plus importante, celle qui doit traduire les termes de l’accord dans la réalité. A l'approche de la fin du mandat du président congolais Joseph Kabila le 20 décembre, HRW craint que la situation politique ne fasse oublier les crimes commis dans l'Est du pays avec le risque qu'elle prenne "des proportions incontrôlables".