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Le temps de travail divise les Européens

29 janvier 2009

La révision d'un texte de 1993 sème la zizanie entre les états européens qui ne parviennent pas à se mettre d'accord sur un plafond hebdomadaire

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Im Warmwalzwerk der EKO Stahl GmbH im brandenburgischen Eisenhüttenstadt überwacht ein Mitarbeiter das Aufwickeln einer glühenden Flachstahlrolle (Archivfoto vom 06.10.2004). Die EKO Stahl GmbH ist im Arcelor-Konzern für die Ostmärkte zuständig. Der luxemburgische Stahlriese Arcelor steht «bereit zum Widerstand» gegen eine feindliche Übernahme durch den Weltmarktführer Mittal Steel. Arcelor-Chef Dollé zeigte sich am Montag (30.01.2006) im Radiosender Europe 1 zudem überzeugt, die europäische Gruppe werde die begonnene Schlacht gewinnen. Foto: Patrick Pleul dpa +++(c) dpa - Bildfunk+++
Un travailleur d'une usine d'Arcelor-MittalImage : picture-alliance/ dpa

Le temps de travail dans l’Union européenne est régi par une directive de 1993 qui établit un maximum de 48 heures par semaine. Mais la Commission a été obligée de réviser ce texte en 2004 et depuis lors, le débat fait rage. Les Etats membres sont certes parvenus à un accord l’année dernière. Sur la base d’un compromis qui conserve le plafond des 48 heures et autorise certains états à utiliser une clause d’opt-out en rehaussant la limite hebdomadaire à 65 heures. Mais ce compromis a été rejeté par le Parlement européen en décembre et désormais, Bruxelles s’efforce de trouver un nouvel équilibre.

En France, alors que le Président Nicolas Sarkozy veut démanteler les 35h, la flexibilité introduite par la réduction du temps de travail permet aux entreprises d’amortir les effets de la crise. Plutôt que de procéder à des licenciements, nombreuses sont celles qui demandent à leurs salariés de prendre leurs RTT par anticipation.

Reportage de Laurent Berthault à l’usine Arcelor-Mittal de Montataire, au nord de Paris.

Köche in einem Restaurant
En Angleterre, les restaurateurs s'inquiètent d'une loi trop stricteImage : AP

La Grande-Bretagne a toujours soutenu la liberté de travailler plus. Mais depuis que le Parlement européen a voté contre la possibilité des « opt-out », beaucoup d’employeurs britanniques s’affolent à l’idée d’être peut-être obligés d’appliquer strictement la semaine de 48 heures, ce qui dans certains secteurs comme la restauration, paraît impensable.

Reportage à Londres de Muriel Delcroix.

Actualité de la semaine : L’Europe prépare l’après-Kyoto

EU Umwelt Stavros Dimas EU-Kommissar für Umweltpolitik
"Sans argent, pas d'accord" prévient le commissaire européen au développement Stavros DimasImage : picture-alliance/ dpa

La Commission européenne fait un ensemble de propositions en vue du sommet des Nations Unis prévu à Copenhague en décembre. L’Union européenne veut trouver un accord mondial pour remplacer le protocole de Kyoto qui est actuellement en vigueur. Un défi lancé aux plus grands pollueurs du monde, les Etats-Unis et la Chine. Elle estime les investissements nécessaires à 175 milliards d'euros par an à partir de 2020 pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.