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Qu'attendent les Burundais du Conseil de Sécurité de l'ONU?

Fiacre Ndayiragije 9 novembre 2015

Au moins deux personnes ont été tuées et un policier blessé aujourd'hui lors d'une opération de police dans un des quartiers dits "contestataires" de Bujumbura.

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Burundi Gewalt in Bujumbura
Image : picture-alliance/AP Photo

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Au moins deux personnes ont été tuées et un policier blessé aujourd'hui lors d'une opération de police dans un des quartiers dits "contestataires" de Bujumbura. Depuis hier, les autorités burundaises mènent une vaste opération de recherche d'armes. Un ultimatum du président contesté Pierre Nkurunziza, pour une remise volontaire des armes détenues illégalement a expiré samedi. C'est dans ce contexte que le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit ce lundi pour justement discuter de la situation sécuritaire.

Qu'attendent les Burundais de cette réunion ? Fiacre Ndayiragije a recueilli les avis de quelques uns.Cliquez sur le lien correspondant.

L'Allemagne pousse également à une solution par les canaux diplomatiques. En effet, l'ambassadeur allemand près le Burundi, Bruno Brommer, a été reçu en audience ce matin par le Premier Vice Président du Burundi, Gaston Sindimwo. Les deux personnalités ont échangé sur la nécessité d'un dialogue inter-burundais et sur la coopération entre leurs deux pays. Bruno Brommer, ce matin à Bujumbura . Cliquez sur le lien en dessous.

La communauté internationale craint des violences à grande échelle et demande un dialogue. Ecoutez la réaction d'Ulrich Delius, directeur Afrique de la "Société des Peuples Menacés", une organisation de la société civile internationale. Il estime que le conseil de sécurité de l'Onu doit agir. Lien en dessous.

L'ambassadeur du Burundi à Berlin, Edouard Bizimana, lui, a publié un communiqué dans lequel il dénonce le caractère "alarmant" des messages médiatiques concernant son pays. Le diplomate légitime les actions de désarmement lancées par le gouvernement comme une réponse à la criminalité grandissante. Et il s'étonne que ces actions soient décriées alors même que, selon lui, "cette décision [...] répond aux multiples appels de la communauté internationale de désarmer tous ceux qui détiennent des armes illégalement". Et il réitère les propos rassurants des autorités de Bujumbura en affirmant qu"'il n'y aura ni guerre ni massacres au Burundi à la suite des messages appelant les populations à désarmer". Selon Edouard Bizimana, les autorités burundaises restent d'ailleurs "disposées au dialogue".