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Les coureurs gabonais radiés à vie

7 mars 2017

Six coureurs gabonais ont été définitivement exclus pour avoir refusé de participer à la 12ème édition de la Tropicale Amissa Bongo, qui s'est achevée ce dimanche avec la victoire du Français Yohann Gène.

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Gabon Radsport Radrennen Frekalsi Debesay
Image : SERGE ROGERS/AFP/Getty Images

Les six coureurs gabonais inscrits à cette édition ont boycotté la course dès le départ, lundi dernier à Franceville, pour protester contre des primes impayées et le manque de préparation physique depuis le départ de leur coach, l'ex-gloire espagnole Abraham Olano, qui a notamment remporté les championnats du monde sur route en 1995 et le Tour d'Espagne en 1998.

Exclusion du Gabon

En conséquence, l'Union Cycliste Internationale (UCI) a décidé d'exclure l'équipe du Gabon de toutes les courses cyclistes jusqu'à la fin de l'année, tandis que le Ministère gabonais des Sports a pris des mesures fortes : "la direction technique a été limogée, le président de la Fédérationa été sommé de présenter sa démission et les six coureurs ont été radiés", a déclaré à la presse la ministre des Sports Nicole Asselé sur la ligne d'arrivée. Une radiation à vie, selon la presse gabonaise.

L'adjoint de Claude Le Roy chez les Diables Rouges

En football, le Congo-Brazzaville a nouvel entraîneur. Il s'agit d'un visage connu : celui de Sébastien Migné, l'adjoint de Claude Le Roy chez les Eperviers du Togo, qui était déjà son adjoint du temps où il entraînait les Diables Rouges du Congo, entre 2013 et 2015. Sébastien Migné retourne donc à Brazzaville, et aura pour objectif d'emmener les Diables Rouges au Mondial 2018 et à la CAN 2019.

Par ailleurs, demain débutent  en Zambie les demi-finales de la Coupe d'Afrique des moins de 20 ans. A Lusaka, le pays organisateur affrontera l'Afrique du Sud, tandis que la Guinée jouera le Sénégal jeudi à Ndola, la troisième ville du pays.

Lamine Diack "pris en otage" par la France

Enfin en athlétisme, Lamine Diack, l'ancien patron de l'IAAF, la fédération internationale d'athlétisme, est "pris en otage par la France". C'est ce qu'a déclaré un de ses fils, Papa Massata Diack. "On ne veut même pas lui accorder la liberté provisoire. Ils veulent le faire craquer psychologiquement", a déclaré celui qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la part d'Interpol et qui réside au Sénégal. Lamine Diack et son fils Papa Massata sont accusés par la justice française d'être impliqués dans un vaste système de corruption, entre dopage en Russie, attributions de droits télé ou encore désignation de Rio de Janeiro pour l'organisation des JO en 2016.

 

 Ali Farhat, Redakteur DW Afrique
Ali Farhat Journaliste au programme francophone de la Deutsche Wellederpariser