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Les désarrois de la social-démocratie

Debrabandère, Carine10 mars 2008

Après deux semaines d'absence pour cause de grippe, Kurt Beck, le président du SPD, a fait le point sur le sujet qui mine actuellement son parti: le rapprochement vers Die Linke, le parti de la gauche radicale.

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Der Bundesvorsitzende der SPD, Kurt Beck, deutet am Sonntag (27.01.2008) in der Parteizentrale in Berlin nach den Landtagswahlen in Hessen und Niedersachsen auf den Schatten des SPD-Spitzenkandidaten zur Bürgerschaftswahl in Hamburg, Michael Naumann. Beck sieht einen klaren Regierungsauftrag für Andrea Ypsilanti. Das Ergebnis seiner Partei in Hessen sei auch eine gute Ausgangslage für die Bürgerschaftswahl in Hamburg in einem Monat. Foto: Wolfgang Kumm dpa/lbn +++(c) dpa - Report+++***Zu Fürstenau, „Überhaupt nichts ist sicher“ – Rechenspiele und Analysen in Berlin nach den Landtagswahlen***
Kurt Beck, le président du SPDImage : picture-alliance/ dpa

Tout d'abord, une mise au point du chef du SPD: "Non, il n'est pas question de démissionner"! Et pourtant, plusieurs de ses collègues la souhaitaient, cette démission - depuis que Kurt Beck avait autorisé les fédérations régionales de son parti à décider en toute indépendance si elles voulaient - ou non - collaborer avec die Linke. Là aussi, mise au point:

Der SPD-Vorsitzende Kurt Beck spricht am Sonntag, 28. Oktober 2007, auf dem Bundesparteitag der SPD in Hamburg zum neuen SPD-Grundsatzprogramm. (AP Photo/Oliver Multhaup) --- Kurt Beck, leader of the Social Democratic party SPD, delivers his speech at the SPD Social Democratic Party Convention in Hamburg, northern Germany, Sunday, Oct. 28, 2007. (AP Photo/Oliver Multhaup)
Le virage à gauche lors du dernier congrès du parti, à HambourgImage : AP
"Je tiens à souligner que die Linke demeure un parti rival au nôtre. Je ne comprends pas pourquoi les gens pensent que si nous nous confrontons à cette formation, cela signifie automatiquement que nous nous en approchons. Non! Die Linke reste un parti rival. La confrontation avec les Verts est d'un autre acabit." ...Les Verts étant les partenaires de coalition traditionnels des sociaux-démocrates. Les membres du parti Die Linke, quant à eux, sont problématiques à deux niveaux: D'abord, c'est un parti composé de néo-communistes, entre autres d'héritiers du SED, le parti de la dictature communiste d'Allemagne de l'Est. Mais c'est un parti composé également des déçus de la social-démocratie, emmenés par Oskar Lafontaine, ex-président du SPD, ex-ministre des finances du précédent gouvernement Schröder. Oskar Lafontaine avait claqué la porte de la coalition rouge-verte en 1999, en désaccord avec les réformes à connotation libérale prônées par Gerhard Schröder. Seule une minorité de gauche au sein du parti social-démocrate soutient Kurt Beck dans son ouverture vers la gauche radicale. De là, la nécessité d'une harmonisation:
Der SPD-Vorsitzende Kurt Beck spricht am Sonntag, 28. Oktober 2007, auf dem Bundesparteitag der SPD in
Image : Fotomontage/DW


"Il y aura en tous les cas un débat au sein de notre parti. Lors de la prochaine conférence des responsables, le 31 mai prochain, nous présenterons les conclusions auxquelles nous serons parvenus." Car il est plus que temps que le SPD mette un point final à la crise au sein du directoire. Les élections législatives sont prévues fin 2009. Et pour le moment, les sociaux-démocrates sont en chute libre dans les sondages. Pendant ce temps, Die Linke mulitplie les succès à l'échelon régional.