1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Les grands titres de la presse allemande

Anne-Julie Martin10 mars 2008

Au menu de la presse, la mauvaise passe pour Kurt Beck, Angela Merkel de retour de Russie et la crise serbe.

https://p.dw.com/p/DLpT
Der Vorsitzende der SPD , Kurt Beck, vorne, setzt am Montag, 22. Okt. 2007 in Berlin, zu Beginn einer Sitzung des Presidiums der Partei seine Brille auf. (AP Photo/Michael Sohn)--- Kurt Beck, chairman of the German Social Democratic Party, front, is seen at the beginning of a meeting of the party commitee in Berlin, Germany, Oct. 22, 2007. (AP Photo/Michael Sohn)
Le président du SPD Kurt BeckImage : AP

Le chef du parti social-démocrate, Kurt Beck, fait la Une de presque tous les grands quotidiens aujourd'hui. On le voit à chaque fois sur le pas de sa porte, en photo ou bien encore caricaturé dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Une caricature où l'homme politique, au sortir de sa convalescence, apparaît en peignoir et déclare : « Un empoisonnement sournois des Linke m'a fait perdre la raison ces dernières semaines. Ce que j'ai dit à propos d'une coopération avec eux, c'était évidemment n'importe quoi ».

Russian President-elect Dmitry Medvedev, right, greets German Chancellor Angela Merkel during their meeting outside Moscow, Saturday, March 8, 2008. (AP Photo/RIA-Novosti, Dmitry Astakhov, Pool)
Dmitri Medvedev offre des fleurs à Angela Merkel à l'occasion de la journée de la femmeImage : AP


La FAZ commente également la visite d'Angela Merkel en Russie ce week-end. Sa rencontre avec le président Vladimir Poutine et son successeur Dmitri Medvedev ressemblait à une réunion de famille au coin du feu, d'après le journal. La chancelière a évité la question la plus épineuse, à savoir le partage du pouvoir à venir entre les deux hommes. Et malgré les divergences, les deux pays se sont félicités de leurs relations amicales. Est-ce que cette Realpolitik restera si simple à l'avenir ? C'est la question que pose le quotidien à la fin de son article.

Die Welt revient pour sa part sur la situation en Serbie, après la démission du Premier ministre Vojislav Kostunica. C'est l'homme de l'ombre, écrit le journal. Depuis 2000, il a eu recours à toutes les combines et ficelles possibles pour tenir en main le destin de sa Serbie. Ce n'était qu'une question de temps, de l'avis du quotidien, pour que le nationaliste dévoile enfin son vrai visage et coopère avec les ultranationalistes.

***Endlich eine rationale Entscheidung - Aber Neuwahlen in Serbien garantieren noch keinen Sieg der Vernunft, Blagojevic*** Serbiens Premierminister Vojislav Kostunica nach Rücktritt. Serbian Prime Minister Vojislav Kostunica reacts at a press conference after he dissolved the government Saturday, March 8, 2008, in Belgrade, and called for new elections after clashing with his pro-Western coalition partners over Kosovo and EU membership. Kostunica said that he will convene a government session Monday that will propose to parliament that new elections be held May 11. (AP Photo/Srdjan Ilic)
Le Premier ministre serbe Vojislav Kostunica a démissionnéImage : AP
La Tageszeitung envisage les deux perspectives possibles pour la Serbie. Si les pro-occidentaux gagnent aux élections anticipées, le pays poursuivra le processus d'intégration européenne, indépendamment de la question kossovare. Grâce à la prospérité économique, les citoyens serbes apprendront à vivre sans leur province perdue. Les esprits se calmeront. Si, en revanche, les patriotes l'emportent, ce qui est tout à fait possible d'après le journal, non seulement le thème de l'Union européenne sera rayé du calendrier serbe, mais les rapports tendus avec l'ouest iront jusqu'à une hostilité ouverte.
La Süddeutsche Zeitung s'interroge, elle aussi, sur l'avenir politique de la Serbie. Si là-bas, la plupart des partis et des commentateurs approuvent la décision du premier ministre de mettre un terme à la querelle concernant la politique étrangère, il n'est absolument pas certain, explique le quotidien, qu'après les élections anticipées, les relations politiques deviennent plus claires.