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Les grands titres de la presse allemande

Anne-Julie Martin12 mars 2008

Aujourd'hui dans les journaux : le SPD, la politique fiscale allemande, la protection des données personnelles et Airbus aux Etats-Unis.

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Die Abgeordnete der hessischen SPD, Dagmar Metzger, auf dem Weg zur Parteivorsitzenden Andrera Ypsilanti im Landtag in Wiesbaden am Freitag, 7. Maerz 2008. Die beiden wollen sich am Vormittag zu einem gemeinsam Gespraech treffen. Die Mehrheit von Andrea Ypsilanti bei der Wahl zur hessischen Ministerpraesidentin ist in Gefahr: Wie die "Sueddeutsche Zeitung" am Freitag, 7. Maerz 2008, berichtete, will Metzger der angestrebten Minderheitsregierung aus SPD und Gruenen die Stimme verweigern. (AP Photo/Bernd Kammerer) ---Dagmar Metzger, member of Parliament of Social Democrats of the German federal state of Hesse arrives for a meeting with party leader Andrea Ypsilanti in Wiesbaden, central Germany, Friday, March 7, 2008. (AP Photo//Bernd Kammerer)
Dagmar Metzgers, députée sociale démocrate en HesseImage : AP

« Hier, les sociaux-démocrates pouvaient vraiment être reconnaissants envers leur déviationniste Dagmar Metzgers ». Voici ce qu'on lit en première page de la Tageszeitung, qui fait référence à la députée du SPD dans la région-état de la Hesse. Avec son refus d'élire Andrea Ypsilanti chef de gouvernement régional, Dagmar Metzgers a certes nuit sévèrement à son propre parti. Mais le fait qu'elle conserve son mandat ne peut être, pour l'instant, que bénéfique pour le SPD. Un retrait de la député aurait immédiatement déclenché un nouveau débat pénible, pour savoir quand et dans quelles conditions Andrea Ypsilanti aurait pu finalement tenter une prise de pouvoir, mais sans réelle perspective concrète.


La taz, encore, qualifie l'Allemagne de « non sociale ». C'est la conclusion qu'elle tire de l'étude de l'OCDE sur la fiscalité. Selon cette étude, le pays compte parmi ceux de l'OCDE qui ont les plus fortes charges fiscales. En Allemagne, il vaut mieux être riche, ironise le journal, car ce sont avant tout les bas et moyens salaires qui portent le poids des impôts et des charges sociales.

Die Welt affirme également que « l'Allemagne écrase et maltraite sa classe moyenne ». Mais le quotidien conservateur, lui, compare le pays à une prison étatique et évoque une politique fiscale pas assez libérale.

CD/DVD im Safe, Symboldbild Datenschutz, Sicherheit, Online, Internet. Quelle: Bilderbox, 2007
Image : Bilderbox

La Frankfurter Allgemeine Zeitung commente pour sa part la décision de la justice allemande de restreindre les conditions permettant la lecture automatique des plaques d'immatriculation et la sauvegarde des données recueillies. Une décision qui contraste avec l'accord entre Berlin et Washington sur le partage des données – comme l'ADN ou les empruntes digitales – pour renforcer leur coopération dans la lutte contre le terrorisme. Effectivement, ca ne regarde personne qui va où et quand dans un pays, de l'avis de la FAZ. Mais lorsqu'il s'agit de grands dangers, poursuit-elle avec ironie, si l'Etat a déjà le droit d'emprisonner ou de tuer, il n'y a aucune raison pour qu'il ne puisse pas espionner et ficher les données. Tout ca n'est qu'une question de degré.

ARCHIV - Ein Werksfoto der Firma Northrop Grumman zeigt ein Tankflugzeug vom Typ KC-30 beim Auftanken eines B2-Bombers in der Luft (undatiertes Archivfoto). Der US-Flugzeugbauer Boeing wird sich gegen die Vergabe eines milliardenschweren Auftrags durch die US-Luftwaffe an den europäischen Konkurrenten EADS wehren. Das Unternehmen werde am Dienstag (11.03.2008) bei der zuständigen US-Behörde einen formellen Protest einlegen, teilte das Unternehmen am Montag in Seattle mit. Ende Februar hatte die US-Luftwaffe völlig überraschend den 40- Milliarden-Dollar-Auftrag zur Lieferung von 179 Tankflugzeugen an die Airbus-Mutter vergeben. Foto: EADS/Northrop Grumman (zu dpa 0057 vom 11.03.2008) +++(c) dpa - Bildfunk+++
Image : picture-alliance/ dpa

La Süddeutsche Zeitung enfin, s'intéresse aux protestations des Américains face au choix d'EADS pour ravitailler l'armée de l'air. Ces réactions ne sont pas étonnantes, selon la SZ, parce que lorsque l'armée achète des armes, il n'y va pas seulement de la sécurité nationale, mais aussi des emplois, de l'argent public et de l'honneur de la nation.