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Les grands titres de la presse allemande

Anne-Julie Martin7 avril 2008

Au menu des principaux quotidiens : la rencontre de George Bush et Vladimir Poutine à Stotchi et l'affaire des policiers allemands en Libye.

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U.S. President George Bush walks with Russian President Vladimir Putin at his summer residence in Sochi, Russia Saturday, April 5, 2008. Bush began a farewell call in Russia on Saturday as the White House abandoned hope of a major agreement on missile defense during weekend talks with Putin.(AP Photo/RIA Novosti, Presidential Press Service, Vladimir Rodionov)
Les présidents américain et russe à StotchiImage : AP

George Bush et Vladimir Poutine, de dos, les silhouettes se détachant sur un coucher de soleil au bord de l'eau. Voici la scène romantique que propose en Une die Welt avec le titre « Adieux au bord de la mer noire ». C'était la dernière rencontre au sommet entre les deux hommes en tant que chefs d'Etat ce week-end. Le ton était conciliant, commente le journal. Le président russe a certes rejeté le projet américain de bouclier anti-missile. Mais il s'est montré conciliant sur l'offre concernant le stationnement d'inspecteurs russes dans les bases Est-européennes.


George Bush et Vladimir Poutine se sont rencontrés plus de vingt fois ces dernières années, rappelle la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Seul Tony Blair, son confident le plus important, a vu plus souvent le chef d'Etat américain. On ne peut donc pas reprocher à ce dernier, selon la FAZ, d'avoir négligé les relations américano-russes pendant son mandat, qui touche maintenant à sa fin. Le rapport personnel entre les deux hommes n'a jamais été sérieusement troublé pendant toutes ces années. Toutefois, il y a eu des hauts et des bas brutaux entre leurs deux pays et peu de progrès sur les principaux points de litige. Dans la résidence de Poutine, au bord de la mer noire, il semble que la boucle est bouclée. A nouveau, on n'a pas tari d'éloge, mais, écrit le quotidien, il ne peut pas être question de percée dans les négociations, faisant référence au terme employé par George Bush.


La Süddeutsche Zeitung s'intéresse à l'affaire des policiers en Libye. Pour la SZ, tout porte à croire que les uniformes allemands au service d'une entreprise privée dans l'ancien Etat voyou ont agi sans que leur chef en soit informé, donc sous leur propre responsabilité. C'est pourquoi il est justifié que ce soit eux qui fassent l'objet de l'enquête. S'il devait cependant s'avérer que ces policiers et ces soldats agissaient alors que l'Etat allemand était au courant, ou plus encore, y participait en silence, pour de quelconques obligations envers le dictateur Mouammar Khadafi, dans ce cas l'enquête dirigée contre eux est injuste.

Sondereinsatzkommandos SEK der Polizei.jpg **ARCHIV**Polizisten des Sondereinsatzkommandos SEK der Polizei ueberwinden am 22. August 2007, auf dem Trainings- und Schiessplatz der Thueringer Polizei in Gutendorf waehrend einer Uebung ein Hindernis. Wegen ihrer angeblich illegalen Auslandeinsaetze in Libyen sind acht nordrhein-westfaelische SEK-Beamte in den normalen Dienst versetzt worden. Die Polizisten gehoerten nicht mehr ihren Spezialeinheiten (SEK) und wuerden auch nicht mehr zu ihnen zurueckkehren, berichtet das Bielefelder "Westfalen-Blatt" unter Berufung auf das Landesinnenministerium am Freitag 4. April 2008 berichtet. (AP Photo/Jens Meyer) **FILE** --- Special forces members of the German police (SEK) overcome an obstacle during a training session in Gutendorf near Erfurt, Germany, Wednesday, Aug. 22, 2007. (AP Photo/Jens Meyer)
Libye. Le SEK, commando spécial d'intervention de la policeImage : AP


La Tageszeitung se pose la question de savoir s'il est admissible de coopérer au niveau policier avec un régime comme celui de la Libye. Sa réponde est oui, si cela sert à enseigner le contact humain à la police libyenne. La coopération policière nécessite la transparence et ce n'est pas le cas dans cette affaire. Pour la TAZ, ça ne fait pas de doute : on constate à nouveau qu'en Allemagne une politique étrangère parallèle privée est encore possible, et qu'elle échappe à tout contrôle.