1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Les gros titres de la presse allemande

Yann Durand26 novembre 2007

Le congrès des Verts à Nuremberg, la conférence d’Annapolis et le projet Galileo font la "Une" des journaux allemands.

https://p.dw.com/p/CTGh
Le projet Galileo coûtera des milliards à l'Union européenne, mais c'est une question de prestigeImage : AP/ESA

"Les Verts sont câlins" titre la Tageszeitung de Berlin selon laquelle le parti, plus épris d’harmonie que de changement, s’empêtre dans les contradictions : Pour s’assurer la majorité au congrès de Nuremberg, les dirigeants du parti ont ménagé les adeptes d’un revenu de base : un arrêt des sanctions envers les chômeurs et une augmentation massive de l’aide parentale sont, entre autre, les promesses qui en découlent. "Il s’agit", résume le journal, "d’une combinaison sauvage entre la politique pragmatique et l’utopie, à l’image de la dynamique de ce congrès. Mais cela correspond à une époque où la renaissance du social se fait sentir."

La Frankfurter allgemeine Zeitung relève en première page que la conférence d’Annapolis doit se poursuivre à Moscou en 2008, non sans souligner que l’Iran prédit un échec à la réunion. Une prédiction qui s’apparente à un souhait si l’on en croit le commentaire de la FAZ dont l’analyse fait état de la crainte des détracteurs de voir le sommet porter ses fruits, sachant que les ambitions hégémoniques de Téhéran ne font pas l’unanimité dans le monde arabe. Le journal en veut pour preuve la liste des participants avec en tête l’Arabie saoudite traditionnellement anti-occident. Et de conclure que "la forte présence arabe légitimera tout compromis concédé par Mahmoud Abbas et renforce la coalition contre l’Iran."

"Galileo déclenche une compétition dans l’espace" peut-on lire à la Une de la Süddeutsche Zeitung. Le projet européen de positionnement par satellite, appelé à concurrencer le GPS américain, sera financé à l’aide du budget agricole de l’Union. Les firmes allemandes seront associées à hauteur respectable malgré un accord obtenu sans l’assentiment de Berlin, ce dont le journal se réjouit dans son commentaire : "Les réserves émises par les politiciens allemands sont ridicules au regard de la débâcle que représenterait un échec de Galileo pour l’Union européenne. L’Europe en tant que plateforme de haute technologie perdrait du terrain, avec les conséquences économiques que cela implique."