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Les gros titres de la presse allemande

Aude Gensbittel8 octobre 2008

La crise financière continue de préoccuper les journaux allemands.

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Nationalisation de la banque Landsbanki en IslandeImage : AP
Symbolbild IWF und Finanzkrise
Le FMI relève son estimation des pertes liées à la crise fiancière : 1400 milliards de dollarsImage : DW

La crise financière engloutit 1400 milliards de dollars, lit-on en Une de Die Welt. Le Fond Monétaire International a considérablement relevé son estimation des pertes liées à la crise. Jusqu'à présent, l'organisation parlait de 945 milliards de dollars, à présent ce sont 1400 milliards. Dans son rapport semestriel sur la stabilité financière mondiale, le FMI estime que les grandes banques, assurances et fonds de pensions n'ont encore subi que la moitié des pertes auxquelles on peut s'attendre.


Le premier pays au bord de la faillite titre la Süddeutsche Zeitung. A cause de la crise financière internationale, l'Islande a dû intervenir massivement pour sauver son système bancaire. Hier, Reykjavik a pris le contrôle du deuxième plus grand institut financier du pays, et a demandé à la Russie un crédit de plusieurs milliards.


03.09.2008 DW-TV Wirtschaft Minireportage Opel
La crise touche la branche automobile allemandeImage : DW-TV

La branche automobile dérape, titre la Tageszeitung. Les répercussions de la crise financière ont atteint les constructeurs automobiles allemands, écrit le quotidien. Les clients achètent moins de voitures. Opel, Ford, BMW et Daimler réduisent leur production, licencient les travailleurs à temps partiel et prolongent les congés d'entreprise.


Appels au calme et tourbillons sur les marchés financiers, lit-on en Une de la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans son discours aux députés allemands sur l'état des marchés financiers, la chancelière Angela Merkel a déclaré qu'il ne fallait ni enjoliver la situation, ni noircir le tableau. La tâche du gouvernement est une gestion de crise classique, a-t-elle dit. Entre-temps, l'Union Européenne s'est déclarée prête à soutenir tous les instituts financiers dont l'effondrement pourrait provoquer une crise du système. C'est ce qu'ont décidé les ministres des finances lors d'une réunion à Luxembourg.


Pour la Frankfurter Rundschau, la chancelière ne s'est pas exprimée devant le parlement parce qu'elle avait quelque chose à dire, mais parce qu'elle jugeait, après sa longue hésitation, qu'elle devait bien faire un discours sur le sujet pour répondre aux attentes de l'opinion publique. Pourtant le rôle d'un gouvernement, c'est de faire preuve de détermination, de montrer de façon crédible qu'il est prêt à tout pour empêcher une catastrophe. Mais avec Angela Merkel et son ministre des finances Peer Steinbrück, ni les citoyens allemands ni les partenaires à l'étranger ne savent à quoi s'attendre.