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Les revenus des managers sur la sellette

11 janvier 2008

Les salaires exorbitants de certains top managers provoquent l'indignation en Allemagne. Le parti SPD a mis sur pieds un groupe de travail sur la question

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En Allemagne, tout le monde ne profite pas de la même manière d'un contexte économique très favorable.
En Allemagne, tout le monde ne profite pas de la même manière d'un contexte économique très favorable.Image : BilderBox

L’économie allemande est en pleine forme : le chômage baisse, les entreprises ont doublé leurs bénéfices sur les dix dernières années, le produit intérieur brut a connu une hausse de 2,5% sur 2007 et l'assainissement des finances publiques se poursuit à la faveur de la croissance économique. Mais en toile de fond de ce tableau presque parfait, un débat prend de plus en plus d’ampleur. C’est celui des revenus des chefs de grandes entreprises qui s’envolent, notamment grâce à la bourse qui n’en finit plus de grimper, tandis que la grande majorité des salariés ne voient pas grand-chose venir.

Walter Steinmeier a dénoncé les salaires trop élevés des chefs de grandes entreprises.
Le vice-chancelier Frank-Walter Steinmeier a dénoncé les salaires trop élevés des chefs de grandes entreprises.Image : AP

Le vice-chancelier social-démocrate Frank-Walter Steinmeier dénonce les salaires trop élevés de ces chefs d'entreprises qui, selon lui, s’en « mettent plein les poches » pendant que les salariés voient eux leur revenu stagner.

En 2007, certains PDG allemands se sont en effet vu attribuer des salaires allant jusqu’à 60 millions d’euros dans le contexte d’une économie qui se porte à merveille. Mais pendant ce temps, les inégalités sociales augmentent et on est loin d'une répartition équitable des richesses.

Vis à vis : la Suisse contre les rémunérations trop élevées des top managers

En 2006, Peter Brabeck, le patron de Nestlé a empoché huit millions d'euros.
En 2006, Peter Brabeck, le patron de Nestlé a empoché huit millions d'euros.Image : AP

Alors que les chefs des grandes entreprises suisses UBS, Novartis et Nestlé ont en 2006 gagné respectivement seize, treize et huit millions d'euros, les critiques en leur encontre émanent surtout de la gauche et des syndicats. Les augmentations de plus de soixante-six pour cent enregistrées ces dernières années ne font pourtant pas non plus l'unanimité chez les dirigeants de grandes entreprises et le milieu économique dénonce aussi ces gros salaires.

En effet, le patron d'une entreprise suisse de cosmétique a derniérement lancé une initiative pour changer la loi hélvétique et lutter contre ces rémunérations. Les chefs d'entreprises prennent ainsi à leur tour conscience du danger que provoque l'augmentation continue de leurs salaires pour la cohésion sociale.

Aides sociales : chasse aux éternels assistés

Aux Pays-Bas, le gouvernement souhaite réduire au maximum le nombre de bénéficiaires des aides sociales. Il envisage également de supprimer toute allocation aux moins de 27 ans et de remettre les chômeurs de longue durée au travail. Rencontre avec Gertjan van Beijnum, un homme de cinquante et un an qui vit depuis presque trente ans des aides sociales et qui revendique le droit de ne pas travailler.

Portrait : le skieur Benjamin Raich

La Suisse a désormais son Zidane. Benjamin Raich est à vingt-neuf ans devenu l'étoile montante du sport national.

Carnet de voyage : l'Islande

Entre glace et volcans, l'Islande.
Entre glace et volcans, l'Islande.Image : dpa

Le géographe, vulcanologue et photographe Arnaud Guérin est l'auteur du livre Treks dans les îles de l'Atlantique Nord, dernièrement paru aux éditions Ouest-France. Il nous emmène en Islande à la découverte de cette terre volcanique.