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Les ripoux, les grandes marques et les consommateurs

Konstanze von Kotze29 avril 2013

La situation en Italie et le drame au Bangladesh font la Une. La presse s'intéresse également au troisième parti politique allemand : les Verts ont adopté leur programme pour la campagne des législatives de septembre.

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Un atelier de textile dans la banlieue de DaccaImage : AP

Une top model qui pose pour un short à 5 euros mais dont le visage a été remplacé par une tête de mort, c'est la Une, trafiquée, de die tageszeitung. Le journal réagit ainsi au nouveau drame qui frappe l'industrie textile au Bangladesh et estime qu'il est malheureusement peu probable que la mort de centaines de personnes change radicalement les conditions de travail qui règnent dans les ateliers du deuxième exportateur mondial de textile. Les choses ne pourront s'améliorer que si tout le monde prend ses responsabilités, y compris le consommateur occidental.

Le journal qualifie par ailleurs le nouveau gouvernement italien de "cauchemar romain" et voit déjà Silvio Berlusconi remplacer le président Giorgio Napolitano. Pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le fait que l'Italie ait de nouveau une équipe dirigeante est déjà une bonne nouvelle. Que le destin des Italiens ne soit plus entre les mains de technocrates mais d'hommes politiques est également positif. Reste à savoir si le gouvernement d'Enrico Letta va réussir à amorcer le tournant dont l'Italie a besoin. Die Welt n'est justement pas très optimiste à ce sujet. La coalition de Monsieur Letta a beau paraître jeune et dynamique, derrière les partis qui la composent, on trouve les mêmes vieux parrains qu'autrefois. Que ces derniers fassent passer la raison d'Etat avant leurs querelles de bac à sable, il va falloir se focer à y croire, écrit le quotidien.

Italien Enrico Letta wird als Ministerpräsident vereidigt
Enrico Letta, le nouveau Président du Conseil italienImage : Reuters

Quatre mois avant les législatives en Allemagne, les écologistes allemand ont mis la barre à gauche ce week-end, espérant s'allier avec les sociaux démocrates. Derrière les poignées de main et les promesses de fidélité réciproques, la Süddeutsche Zeitung décèle la peur de l'opposition de ne pas arriver à rallier l'opinion publique en sa faveur, de ne pas pouvoir déboulonner Angela Merkel. Car plus le temps passe, plus les Allemands apprécient et admirent leur chancelière. Pour le journal, l'ambiance générale dans le pays changera peu d'ici le mois de septembre. Mais les Verts et le SPD peuvent encore tirer leur épingle du jeu en se positionnant sur les questions qui feront débat jusqu'au scrutin - l'évasion fiscale par exemple - et en rompant la monotonie de la politique intérieure.