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Doutes sur les réparations pour les victimes de Katanga

Rémy Mallet
24 mars 2017

La CPI a ordonné des réparations individuelles et collectives en faveur des victimes des crimes commis par l'ancien chef de guerre Germain Katanga. Mais les victimes craignent que les réparations ne les atteignent pas.

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Germain Katanga ICC Den Haag Urteil 23.05.2014
Image : picture-alliance/dpa

'Nous regrettons que l'argent ne serve pas les communautés' (Jean-Bosco Lalo) - MP3-Stereo

La Chambre a ordonné des réparations individuelles à 297 victimes de Germain Katanga, à savoir une indemnisation symbolique de 250 dollars pour chaque victime, ainsi que des réparations collectives ciblées, sous la forme d’une aide au logement, d’un soutien à une activité génératrice de revenus, d’une aide à l’éducation et d’un soutien psychologique. Cette décision survient trois ans après la condamnation à 12 ans d’emprisonnement, par la Cour de la Haye, du chef de la Force de résistance patriotique de l’Ituri.

L’ex-milicien avait été condamné, en tant que complice, pour crime contre l'humanité et crimes de guerre commis le 24 février 2003, lors de l'attaque lancée contre le village de Bogoro, situé dans le district de l'Ituri, en RDC. Mais en Ituri, on craint que les indemnisations n’atteignent pas les concernés. Des craintes d'autant plus justifiées que les victimes de Thomas Lubanga, un autre chef de guerre de l'Ituri condamné par la CPI, attendent toujours réparation. Écoutez Jean-Bosco Lalo, coordinateur de la société civile de l’Ituri. 

 

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