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L'euro fait des émules

18 décembre 2008

Face à la crise, certains états européens commencent à regretter de ne pas avoir adopté l'euro

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Image : picture-alliance / Helga Lade Fotoagentur GmbH

Le 1er janvier prochain, l’euro va fêter ses dix ans. C’est en effet le 1er janvier 1999 que la monnaie unique européenne est entrée en vigueur. Il s’agissait d’abord d’une introduction sur les marchés financiers. Et ce n’est que le 1er janvier 2002 que les citoyens européens ont pu aller faire leurs courses avec des euros. Dix ans après la naissance officielle de l’euro, seuls quinze états (plus la Slovaquie depuis le 1er janvier) sur 27 ont adopté l’euro. Les pays d’Europe centrale sont en attente. Tandis que d’autres, comme la Grande-Bretagne, le Danemark ou la Suède ont décidé de conserver leur devise nationale. Mais entre-temps, la crise financière est passée par là et elle a montré que les pays qui ont adopté l’euro ont beaucoup moins souffert que les autres.

Alors, parmi les pays touchés par la crise financière qui se demandent actuellement s’ils n’auraient pas intérêt à rejoindre la zone euro, la Grande Bretagne continue à faire figure d’irréductible. Ni la récession qu’on prédit plus forte qu’ailleurs, ni la chute vertigineuse de la livre sterling, ni la perche tendue par le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, pour qui Londres serait plus proche que jamais d’une adhésion, n’ont jusqu’à présent relancé le débat.

Un reportage à Londres de Muriel Delcroix.

Contrairement à la Grande-Bretagne, l’euroscepticisme des Danois vacille face à la crise. Le royaume, qui avait négocié une série de clauses d’exemption lors de son adhésion à l’union européenne, pourrait bien revenir en arrière. Ces "opt-outs" concernent la justice et les affaires intérieures, la coopération en matière de défense et l’union monétaire européenne. Or au Danemark, l’euro fait de plus en plus rêver et l’opinion publique pourrait changer d’avis.

Anne-Francoise Hivert.