1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

L'Europe à deux têtes

7 janvier 2010

L’Espagne entame ses six mois de présidence tournante de l’Union européenne et José Luis Zapatero aura à cœur de ne pas se faire voler la vedette par le nouveau président européen, Herman van Rompuy

https://p.dw.com/p/LO1Q
Logo de la présidence espagnole
Logo de la présidence espagnole

Pour débuter l’année, nous allons faire dans la pédagogie institutionnelle en dépit du fait que vu d’Afrique, les débats constitutionnels européens sont bien sûr un peu obscurs. Malgré tout, la construction d’un système démocratique n’est en soi pas inintéressante : l’Europe s’est bâtie, il ne faut pas l’oublier, sur la réconciliation entre la France et l’Allemagne et elle est parvenue à bâtir un système politique qui a fait oublier les anciens conflits.

Le Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero ne veut pas se faire voler la vedette de sa présidence de l'Union
Le Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero ne veut pas se faire voler la vedette de sa présidence de l'UnionImage : AP

Mais pas les rivalités. C’est sans doute pourquoi l’Europe ressemble parfois à une armée mexicaine avec un président de la Commission européenne, un président de l’Europe et une présidence tournante de l’Union qu’occupe l’Espagne pour six mois.

Alors, pouvait-on faire plus simple ? L’analyse de Christian Lequesne, directeur du Ceri-Sciences Po à Paris.

Soldes sur les vaccins

En Allemagne, seuls six millions de personnes se sont faites vacciner contre la grippe A
En Allemagne, seuls six millions de personnes se sont faites vacciner contre la grippe AImage : picture-alliance/ dpa

Nous changeons de thème pour parler de la polémique autour du vaccin contre la grippe A. L’épidémie semble être moins importante que prévu et donc les différents pays se retrouvent avec des stocks importants de vaccins non utilisés qu’ils cherchent à écouler à l’étranger. La France par exemple a revendu deux millions de doses en Egypte. L’Allemagne pour sa part a négocié la même quantité avec l’Ukraine.

Face à cela, la question est de savoir si les pouvoirs publics n’ont pas surestimés le danger de cette pandémie qui a fait officiellement 12 000 morts dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) continue pour sa part de recommander la vaccination et prône la prudence.

Les explications de Nyka Alexander, porte-parole de l’OMS.

Crépuscule nucléaire

La fermeture de la centrale d'Ignalina a été programmée avec l'adhésion de la Lituanie à l'UE
La fermeture de la centrale d'Ignalina a été programmée avec l'adhésion de la Lituanie à l'UEImage : EPA PHOTO / AFI / GATIS DIEZINS

En Lituanie, la centrale nucléaire d’Ignalina a été fermée le 31 décembre, une heure avant minuit. Celle-ci a cessé de produire de l’électricité après 26 ans d’activité. En adhérant à l’Union européenne en 2004, la Lituanie s’était engagée à fermer cette centrale, du même type que celle de Tchernobyl. Une décision contestée pourtant par de nombreux politiques. Car le démantèlement va coûter un milliard d’euros et durer 25 ans. Surtout, il met au chômage tous les employés de la centrale dans un pays déjà durement touché par la crise.

Un reportage de Mariele Vitureau.

Auteur : Jean-Michel Bos, Redaction : Audrey Parmentier