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L'Europe attend de voir

Jean-Michel Bos28 septembre 2009

La réélection d'Angela Merkel et la prochaine coalition entre les chrétiens-démocrates et les libéraux provoque des réactions contrastées à Bruxelles

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Affiches de campagne de la CDU et du SPD
Affiches de campagne de la CDU et du SPDImage : AP

Comment l'Europe réagit-elle après la réélection de Angela Merkel au poste de chancelière et comment analyse-t-on à Bruxelles l'arrivée d'une nouvelle coalition entre les conservateurs et les libéraux? Du côté de la Commission ce n'est pas vraiment l'enthousiasme puisqu'à vrai dire, il n'y a eu aucune réaction véritablement officielle. Rien d'autre que de rapides félicitations de la part de José Manuel Barroso, le président nouvellement réélu de la Commission européenne.

En revanche, le Parlement européen est plus dissert. Pour Joseph Daul, le président du groupe conservateur au Parlement européen, la victoire d'Angela Merkel est bien entendu une bonne nouvelle. Même si celui-ci se montre plus prudent sur la perspective d'une alliance avec les libéraux. Pour Joseph Daul, le prochain gouvernement ne devra pas perdre de vue les attentes sociales de la population.

Inquiétudes concernant le nucléaire

Dans les capitales européennes, le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero, un socialiste, a pour sa part tenu à démentir le fait que les partis de gauche reculent en Europe. Il a notamment rappelé que le Premier ministre socialiste José Socrates venait d'être réélu au Portugal.

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kourchner, a pour sa part précisé que l'issue des élections en Allemagne ne signifierait "pas de changements très profonds" dans les relations franco-allemandes.

Enfin, toujours Parlement européen, les Ecologistes ont une double raison de déplorer la victoire d'Angela Merkel. Tout d'abord parce qu'elle va s'allier avec les libéraux que que les écologistes accusent d'être responsables de la crise économique. Ensuite, parce que le prochain gouvernement pourrait revenir sur la décision d'abandonner l'énergie nucléaire. Ce sont ces deux points sur lesquels a réagi Rebecca Harms, la co-présidente du Groupe des Verts au Parlement européen.