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L'Europe veut une politique agricole plus verte

21 mai 2008

La Commission a présenté un premier bilan de la réforme de la PAC, la politique agricole commune, engagée en 2003. Une réforme qui insiste sur la protection de l’environnement et le développement rural

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Un tracteur en Bavière avec des sommets enneigés en arrière-fond
La PAC réformée insiste sur la protection de l'environnementImage : AP

La nouvelle PAC veut mettre en place d’un autre type d’agriculture, moins productiviste et plus respectueuse de l’environnement. Mais aussi plus axée sur le développement rural, au sens du développement économique des régions rurales.

Un marché aux cornichons à Lübbenau dans la région du Spreewald
Un marché aux cornichons à Lübbenau dans la région du SpreewaldImage : dpa

Comme par exemple dans le Spreewald, une région au cœur du Brandebourg, connue pour ses cultures maraîchères, notamment la cultures des fameux cornichons du Spreewald.

Bruxelles finance les propriétés de la Reine

La famille royale d'Angleterre bénéficie de soutiens de la PAC pour ses propriétés du nord de l'Angleterre
La famille royale d'Angleterre bénéficie de soutiens de la PAC pour ses propriétés du nord de l'AngleterreImage : AP
D’autres idées de réformes sont avancées. Comme la levée des quotas laitiers, un pilier de la PAC qui devrait disparaître en 2015. Ou encore la suppression des jachères : deux mesures qui sont réclamées, notamment pour faire face à la hausse des produits alimentaires.

Une autre mesure concerne elle le plafonnement des subventions accordées aux grandes exploitations. Mais cette idée, à peine lancée, a soulevé l’opposition de la France et l’Allemagne qui sont les deux principaux bénéficiaires en Europe des quelques 50 milliards d’euros de subventions distribuées chaque année au titre de la PAC – soit tout de même 45% du budget de l’Union européenne.

C’est pourquoi des pays comme l’Angleterre aimeraient faire subir à la PAC une cure d’amaigrissement au motif que celle-ci coûte trop cher. Trop cher sauf pour ce qui concerne justement ces aides aux grandes exploitations. Alors, pourquoi cela ? Peut-être pour protéger les intérêts de la reine d’Angleterre : la famille royale, qui possède de vastes propriétés dans le nord du pays, touche de larges subventions de l’Union européenne.

Cinéma sous perfusion

Nous retournons à Cannes où la Palme d’Or sera attribué dimanche. La Commission européenne a annoncé qu’elle voulait prolonger jusque fin 2012 le système actuel autorisant les aides d’état pour le cinéma en Europe. Il faut rappeler que Bruxelles prohibe en général les aides d’état mais que celles-ci sont acceptées pour tout ce qui touche à la culture. La Commissaire européenne à la société de l’information, Viviane Reding, était présente à Cannes et pour l’occasion, elle a insisté sur la nécessité d’avoir de meilleurs circuits de distributions pour le cinéma européen.

La Roumanie et la Bulgarie sur la sellette

La Commissaire européenne Viviane Reding
La Commissaire européenne Viviane RedingImage : dpa - Fotoreport

La Commission européenne perd son calme et menace la Roumanie et la Bulgarie : si ces deux pays ne prouvent pas leur volonté d’éradiquer la corruption, et bien ceci pourrait se traduire par des sanctions économiques lourdes.

Pour prouver sa bonne volonté, le Premier Ministre bulgare Serguei Stanichev s’est empressé de promettre « des résultats concrets et rapides » sur ce dossier. Et il faudra faire vite pour faire oublier les récents gros scandales de corruption qui ont impliqué et concernent encore certains dirigeants roumains et bulgares.

Le Premier ministre bulgare Serguei Stanichev
Le Premier ministre bulgare Serguei Stanichev a promis des résultats rapides dans la lutte contre la corruptionImage : picture-alliance/ dpa/dpaweb

Mais ce n’est pas sûr que cela suffise à rassurer Bruxelles. Car en matière de lutte contre la corruption, le moins que l’ont puisse dire c’est que la Roumanie et la Bulgarie sont dans le collimateur de la Commission européenne. La disparition de la culture du pot de vin étant belle et bien une des conditions de l’adhésion de la Roumanie et de sa voisine Bulgare à l’Union en 2007.

Cette semaine, des experts se sont rendus donc sur place pour constater les efforts faits par Sofia et Bucarest avant de rendre leur verdict en juillet prochain et décider de faire jouer ou non les clauses de sauvegarde prévues lors de l’adhésion et geler ainsi les fonds européens alloués à ces pays – rendant la note particulièrement salée. Il reste donc plus qu'un mois à ces deux pays pour faire leurs preuves. Certains observateur bruxellois n’ont d’ailleurs pas hésité cette semaine à déclarer que l’ adhésion de ces deux pays avait été prématurée.