1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

L'Europe vient en aide au Mali

Jean-Michel Bos17 janvier 2013

Réunis jeudi à Bruxelles pour évoquer la situation dans ce pays, les ministres des Affaires étrangères des 27 se sont mis d'accord sur une mission de formation de l'armée malienne

https://p.dw.com/p/17MOe
Image : AP

La réunion exceptionnelle des ministres européens des Affaires étrangères s'est soldée par un accord sur une mission de formation et de réorganisation de l'armée malienne. Une mission qui prévoit de déployer 450 Européens dont 200 instructeurs. Il y aura bien sûr des formations militaires mais aussi d'autres types comme les questions logistiques, la protection des civils et des droits humains.

Cette mission ne sera d'ailleurs impliquée dans aucune opération de combats. Sur ce point, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, est revenu sur l'aide apportée sur le terrain à la France : « Nous avons dit que nous assumons un soutien logistique avec deux avions Transaal. Le plus important est désormais d'aider les forces armées africaines à prendre en charge la stabilisation du Mali. Sur la durée, il n'y aura en effet ni solution européenne ni solution militaire au Mali. Il s'agit plutôt d'aider les forces armées africaines et l'armée malienne à gérer la situation. Et cela doit être soutenus par nous, Européens, à travers ces missions de formations ».

Union de façade

Le Conseil a désigné un Français pour diriger cette mission dont le montant est estimé à 12,3 millions d'euros sur 15 mois. Le centre d'entraînement devrait être basé aux portes de Bamako. Mais au-delà des détails, ce qui ressort c'est la volonté des Européens d'apparaître unis dans cette crise.

Alors même qu'aucun autre pays de l'UE ne s'est engagé à envoyer, aux côtés de la France, des forces de combat sur le terrain. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, a tenu pour sa part à sauver les apparences en déclarant que « tous les Européens auraient salué l'action de la France ».