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Liberté de la presse au point mort en Russie

9 décembre 2010

Régulièrement des journalistes ou des bloggeurs sont agressés ou assassinés dans ce pays. Et malgré les affirmations répétées du président Medwedew, les coupables ne sont pas mis sous les verrous.

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Russian President Dmitry Medvedev, left, and German Chancellor Angela Merkel shake hands during a press conference upon their talks in the Ural Mountains city of Yekaterinburg, about 1500 kilometers (900 miles) east of Moscow, Russia, Thursday, July 15, 2010. German Chancellor Angela Merkel and Russian President Dmitry Medvedev are expected to oversee the signing of an array of deals between German and Russian companies worth billions of dollars.(AP Photo/Alexander Zemlianichenko)
La chancelière Angela Merkel n'hésite pas á évoquer les droits de l'homme avec Dimitri Medvedev.Image : AP

Un mois environ après l’agression sauvage du journaliste et bloggeur Oleg Kachine, battu presqu’à mort le 9 novembre dernier, une petite manifestation s'est déroulée place Pouchkine à Moscou. L’occasion pour nous à Carrefour Europe de revenir sur cette affaire qui avait ému l’opinion publique russe. En écho le président russe Medwedev avait d'ailleurs réclamé une meilleure protection des journalistes. Mais Anne Nerdrum, spécialiste de la Russie pour la section française d’ Amnesty International et que nous avons jointe à Paris affirme que malgré ces déclarations "aucune de ces enquêtes n'a abouti jusqu'à présent". Konstantin Simonov, de l'association "Fond de défense pour la Glasnost" (la politique d'ouverture de Mikhael Gorbatchev) et qui participait à la petite manifestation, y a déclaré « Nous sommes peu mais nous sommes courageux. » On ne saurait mieux dire.

Lisbonne, côté pauvreté

Le quartier de la Mouraria , la mauresque, est ainsi nommé parce que c’est là que vivaient les Musulmans, les Maures, après la reconquête chrétienne. Depuis cette époque ce quartier a toujours été populaire, habité par les ouvriers et les pêcheurs, voire les prostituées au 19ème siécle. Aujourd’hui ce quartier a une grande diversité culturelle : les Portugais venus de la campagne y côtoient des immigrés des anciennes colonies portugaises et africaines. La Mouraria est à deux pas du centre ville, mais présente souvent l’aspect d’un quartier périphérique abandonné. On y vit chichement dans des maisons au confort minimaliste. Je vous propose de réécouter le reportage de Marie-Line Darcy diffusé le 4 février dernier .

Auteur: Elisabeth Cadot

Edition: Jean-Michel Bos