1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

L'offensive de la Séléka continue

Ramata Soré14 mars 2013

Alors que Jean-Jacques Demafouth, ancien Ministre centrafricain, est réfugié au Tchad depuis mardi, les soldats de la rébellion centrafricaine occupent certaines villes dans l'est de la République.

https://p.dw.com/p/17xMU
Image : SIA KAMBOU/AFP/Getty Images

Cette offensive de la Séléka risque de rendre l'accord de sortie de crise signé en janvier dernier à Libreville, au Gabon, caduc. On se souvient que la Séléka, l'opposition, et le gouvernement de Bangui avaient signé cet accord pour le retour de la paix. Mais apparemment, cela n'a rien résolu. Selon Eric Massi, porte-parole de la Séléka, le président François Bozizé a été le premier à violer les directives de l'accord de paix.

De son côté, l'ancien ministre centrafricain, Jean-Jacques Demafouth a demandé protection depuis mercredi au Tchad. Selon Demafouth, on l'accuse de soutenir la rébellion de la Séléka. A ce propos, Eric Massi affirme que Demafouth n'a jamais, ni de près ni de loin, soutenu le mouvement.

Mais pourquoi Demafouth a-t-il choisi le Tchad comme pays de refuge ? Claude Dalembei, sociologue-politique à l'Université catholique d'Afrique centrale de Yaoundé au Cameroun pense que les raisons de ce choix sont claires. Ce pays, dit-il,veut avoir un rôle de leadership dans la sous-région et dans la résolution de la crise centrafricaine.

Pour en savoir plus, cliquez sur le lien audio ci-dessous

Ramata pour internet - MP3-Stereo