Ouattara, Bédié et Soro dans la fièvre de l'alternance 2020

Le courant ne passe pas bien entre les acteurs ayant porté au pouvoir en 2011, le président Alassane Ouattara. À cette époque, le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) de Henri Konan Bédié s'était allié au Rassemblement des Républicains (RDR) d'Alassane Ouattara contre le Front Populaire Ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. Alliance soutenue par Guillaume Soro chef des ex-rebelles des Forces Nouvelles et aujourd'hui président de l'Assemblée nationale.

Des signes qui ne trompent pas

Parmi les signes du malaise au sommet, il y a le limogeage et la suspension de cadres du PDCI qui occupaient des postes stratégiques dans l'appareil d'Etat d'une part, et d'autre part les reproches faits à Guillaume Soro (à tort ou à raison) après les différentes mutineries qui ont secoué le pays ainsi que la découverte d'une cache d'armes chez Souleymane Kamagaté dit "Soul To Soul", Chef du protocole du président de l'Assemblée nationale ivoirienne. Autant de choses qui font dire aux observateurs les plus avertis qu'un divorce se prépare. Et tout ceci, à trois ans de la présidentielle où il sera pourvu à la succession du président Ouattara. Y a-t-il un lien entre le malaise actuel et cette échéance électorale?

Retrouvez Fréjus Quenum et ses invités:

- Alafé Wakili, journaliste et Ecrivain, Directeur de publication du quotidien ivoirien "l'intelligent d'Abidjan"
- André Sylver Konan, Ecrivain et journaliste d'investigations
- et Fahiraman Rodrigue Koné, Sociologue, expert dans un Centre de recherche basé à Abidjan